« Caritas demande la libération immédiate du père Richard Kissi, le directeur de Caritas à Abidjan. Le père Kissi apportait de l'aide humanitaire d'urgence aux personnes affectées par le conflit en Côte d'Ivoire. Caritas travaille toujours sans faire de distinctions religieuses, politiques ou ethniques. Les travailleurs humanitaires doivent être en mesure de travailler en sécurité comme défini par les Conventions de Genève », a déclaré Lesley-Anne Knight, secrétaire générale de Caritas Internationalis.
Alors qu'il se rendait mardi dans la Commune d'Anyama en banlieue d'Abidjan afin d'y procéder à l'évacuation des séminaristes du Grand Séminaire après de violents affrontements dans ce quartier, le père Richard Kissi a été enlevé par un groupe armé.
Depuis, la Caritas Côte d'Ivoire est sans nouvelles de lui. Toutes les investigations restent pour le moment vaines.
« Nous ne savons pas dans quel état est l'Abbé Kissi et nous n'avons reçu aucune revendication de la part des ravisseurs », a déclaré Jean Djoman, directeur du département Développement et promotion humaine de Caritas Côte d'Ivoire.
Caritas fournit une aide alimentaire, des soins médicaux et des installations sanitaires à des milliers de personnes déplacées en Côte d'Ivoire et au Libéria. Caritas Internationalis a lancé un appel de fonds pour financer l'intervention d'urgence.
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