Mgr Madtha Ambrose, pour témoigner « la proximité des évêques d'Europe en ce moment tragique de l'histoire de la Côte d'Ivoire ».
« Nous suivons avec appréhension l'évolution de la situation dans votre pays, et en particulier ce qui se passe à Abidjan », souligne le cardinal Bozanic, au nom de la présidence du CCEE, et « nous prions pour que cessent au plus vite les hostilités et les affrontements fratricides qui continuent à faire des victimes, surtout parmi les civils, et qui ont contraint des milliers de personnes à l'exode ».
Déclarant s'associer à « l'appel fervent » au dialogue et à la paix que le Saint-Père a adressé à toutes les parties en conflit, lors de la dernière audience générale du mercredi, rapporte un communiqué du CCEE, le cardinal, qui s'était rendu à Abidjan en novembre dernier juste après la première phase des élections présidentielles, ne cache pas son étonnement devant l'escalade de violence en cours dans le pays.
« Je n'arrive pas à comprendre comment la cohabitation pacifique qui régnait jusqu'à présent s'est transformée en haine et en violence », souligne-t-il en rappelant les paroles du pape : « La violence et la haine sont toujours une défaite », et en appelant à nouveau les dirigeants du pays « à la réconciliation et à la conversion des cœurs ».
Dans sa lettre, le cardinal Bozanic, exprime aussi sa « sa proximité spirituelle » à la population locale et tout particulièrement à « la population qui souffre, à ceux qui ont dû fuir, à ceux qui ont vu un parent mourir », assurant que « les Églises en Europe ne les ont pas oubliés et qu'elles prient pour eux ».
Le vice-président a également écrit au président de la Conférence épiscopale de Côte d'Ivoire et à l'archevêque d'Abidjan.
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