de la situation d’urgence dans laquelle elle se trouvait. Elle accueille aujourd'hui entre 5.000 et 6.000 réfugiés contre 30.000 en avril dernier.
D’après l’agence d’information ANS des salésiens, il est désormais possible pour la mission de fairerepartir « ses activités traditionnelles et de programmer les travaux nécessaires ». Elle précise en outre, que lundi 26 septembre, 1.550 personnes ont été transférées dans un autre camp plus grand et mieux équipé.
Le centre de formation professionnelle (CPAR) a repris à fonctionner d’une façon plus ou moins « normale ». Onze étudiants ont pu se présenter à l’examen officiel pour obtenir le certificat d’aptitude professionnelle (CAP).
Grâce aux aides reçues au cours de la phase la plus aigüe de la crise, la mission salésienne peut maintenant programmer les travaux pour l’avenir. Une partie des contributions sera employée à la reconstruction des locaux de la mission.
Si pour certaines ONG, passé l’état d'urgence, la tâche de prendre soin des réfugiés est terminée, pour les salésiens commence la partie la plus difficile : les aider à reconstruire leur vie.
« Nombre d'entre eux, ayant tout perdu, ne peuvent pas assurer l’éducation des enfants et des jeunes », souligne la mission. C'est la raison pour laquelle le CPAR et l’école primaire sont en train d’assigner des bourses d’étude, partielles ou intégrales, selon les exigences.
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