Mgr O’Brien déplore aussi les « pressions [sont] exercées sur lui pour qu’il se repente de sa conversion. »
Il invite le gouvernement iranien à respecter la liberté religieuse, citant le discours prononcé le 27 septembre dernier par Mgr Mamberti à l’Assemblée générale des Nations Unies : « le manque de respect de la liberté religieuse représente une menace pour la sécurité et la paix. Il est donc important qu'un engagement commun à reconnaître et à promouvoir la liberté religieuse de chaque personne et de chaque communauté soit favorisé par un dialogue interreligieux sincère, promu et mis en oeuvre par les représentants des différentes confessions religieuses et appuyé par les gouvernements et par les instances internationales ».
« Dans cet esprit, nous demandons que votre gouvernement respecte ses engagements internationaux envers les droits de l'Homme et que le pasteur Nadarkhani, ainsi que toutes les autres personnes dans votre pays qui vivent une situation similaire, soient traitées conformément à l'article 18 de la Déclaration universelle des droits de l'Homme », conclut Mgr O’Brien.