« porte prioritairement sur la disponibilité et le financement de soins palliatifs appropriés en situation de fin de vie » (Cf. Synthèse de presse du 10/09/10), rapporte « Génèthique ».
On recense moins de 650 lits en soins palliatifs au Québec alors que chaque année, plus de 35 000 personnes meurent de « maladies chroniques susceptibles de bénéficier de soins palliatifs ».
Madelaine Michaud, présidente de l'AQRP déclare : « D'un côté, le ministre de la Santé et des Services sociaux, monsieur Yves Bolduc, se dit prêt à financer 60 000 $ par lit de soins palliatifs, mais à condition que les communautés financent elles-mêmes les maisons et leur animation. De l'autre côté, l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) souligne l'importance des ressources qui sont utilisées au cours des trois derniers mois de vie des personnes recevant des soins palliatifs. En tout respect pour l'opinion et la sensibilité des personnes intéressées, il ne faudrait pas que l'euthanasie et le suicide assisté deviennent une solution facile au financement des soins palliatifs en situation de fin de vie. […] Nous insistons donc pour que le débat sur la disponibilité de soins appropriés en fin de vie ait priorité sur celui de la décriminalisation de l'euthanasie et du suicide assisté ».
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