L’archevêque de New York décrit les réunions des cardinaux comme « un retour dans la Chambre haute avec Notre Dame et les apôtres, et les défis que nous aurons à relever, avec le nouveau saint Pierre, sont étonnamment semblables à ceux auxquels le premier pape, saint Pierre, a dû faire face lors de la première Pentecôte : comment présenter de la manière la plus efficace possible la personne, le message et l’invitation de Jésus à un monde qui, tout en cherchant le salut et la vérité éternelle, est aussi parfois dans le doute, sceptique, trop occupé ou frustré. »
Le cardinal Dolan imagine que certains lecteurs seront peut-être « étonnés » d’entendre que « nous passons la majeure partie de notre temps à discuter de questions comme la prédication, l’enseignement de la foi, la célébration des sept sacrements, comment inviter à nouveau les croyants qui ont quitté l’Eglise, comment être au service des malades et des pauvres, des « plus petits » d’entre eux, comment soutenir nos magnifiques écoles, hôpitaux et œuvres caritatives, encourager nos frères prêtres, évêques, diacres, ainsi que les hommes et les femmes consacrés ou religieux, soutenir nos pasteurs – et leur demander davantage ! – et nos paroisses, bien former les futurs prêtres, aimer nos couples mariés et nos familles en défendant la dignité du mariage, protéger la vie là où elle est le plus en danger à cause de la guerre, de la pauvreté ou de l’avortement, et mettre l’accent sur l’appel universel à la sainteté qui s’adresse à tous dans l’Eglise. »
« Voilà, dit-il, "les grandes questions". Vous aurez peut-être du mal à le croire, puisque le « bruit court » que tout ce dont nous parlons concerne la corruption au Vatican, les abus sexuels, l’argent. Est-ce que nous abordons ces sujets ? Oui ! Est-ce qu’ils sont prépondérants ? Non ! »
Dans un post, le cardinal Dolan explique qu’il commencera une neuvaine à saint Joseph le lundi 11, neuf jours avant la fête de saint Joseph, célébrée le 19 mars. Il invite les fidèles à se joindre à lui.
Dans un autre message, il exprime avec enthousiasme sa gratitude pour la prière de l’Eglise : « Merci de tout cœur pour vos prières ! Nous en avons besoin ! Continuez ! Un "ancien" m’a dit que les jours qui séparent le départ d’un pape de l’élection de son successeur sont comme ceux qui ont suivi l’Ascension au ciel de notre Seigneur, à Jérusalem. L’Église priait, elle priait avec constance, elle priait longtemps, unie aux apôtres et à la mère de Jésus, qui étaient enfermés dans le cénacle dans l’attente du don suprême du Saint-Esprit ! C’est ce qui se passe maintenant, si j’en crois vos nombreux et bienveillants messages. »
Le cardinal raconte aussi qu’il a surpris une journaliste en lui disant que le nouveau pape apporterait un « changement radical » dans l’Église.
« J’ai poursuivi en précisant que l’Église vivait un grand changement, c’est-à-dire un changement dans le cœur de l’homme, que Jésus a appelé à la repentance et à la conversion », ajoute-t-il. La « description de poste » de l’évêque de Rome consiste, d’une part, à conserver la foi, dont les vérités nous ont été révélées par Dieu en particulier à travers son fils, Jésus, et nous ont été transmises par son Église depuis 2000 ans et, d’autre part, à renouveler l’invitation à un changement de cœur, que Jésus nous adresse. »
Le cardinal conclut sur la question des éventuels noms de candidats comme successeur de saint Pierre : « Y a-t-il des noms qui sortent ? Bien sûr. Mais le nom qui est le plus évoqué est le très saint nom de Jésus ! Voulez-vous invoquer son saint nom et lui demander de nous accorder sa grâce et sa miséricorde ? Merci ! »
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