mais aussi à l'étude de la bible, en vue de l'évangélisation.
Le pape a poursuivi ses catéchèses sur les femmes qui ont marqué l'histoire de l'Eglise en présentant la bénédictine allemande, sainte Gertrude d'Helft, la « Grande » (1256-1302). Pour le texte intégral en français, voir ci-dessous in « Documents ».
« Chers amis, a souhaité le pape, puissions-nous apprendre de sainte Gertrude la Grande à aimer le Christ et son Église avec humilité et foi. À son école puissions-nous aussi cultiver la prière personnelle, participer fidèlement à la messe, vivre intensément la liturgie et connaître toujours plus profondément les Saintes Écritures ».
Benoît XVI souligne que l'étude de la théologie a été le fruit d'une conversion pour sainte Gertrude : « Sa biographe, a indiqué le pape, indique deux directions de ce que nous pourrions définir sa «conversion» particulière : dans les études, avec le passage radical des études humanistes profanes à celles théologiques, et dans l'observance monastique, avec le passage de la vie qu'elle qualifie de négligente à la vie de prière intense, mystique, avec une exceptionnelle ardeur missionnaire ».
Le pape a rappelé qu'elle a été « une disciple de sainte Mathilde de Hackeborn » à laquelle il a consacré sa catéchèse la semaine dernière (cf. Zenit du 29 septembre 2010).
Gertrude, a souligné le pape, « était dotée de grands talents naturels et de dons spirituels extraordinaires » : « D'une humilité profonde et d'un zèle ardent pour le salut du prochain, Gertrude vivait dans une intime communion avec Dieu, toujours disponible à secourir les nécessiteux ».
Elle « se consacra à écrire et à répandre les vérités de la foi avec clarté et simplicité, servant l'Église avec amour et fidélité », si bien que « ceux qui la rencontraient, se sentaient en présence du Seigneur ».
Enfin, a insisté le pape, « reconnaissant sa pauvreté et son indignité, elle voulait adhérer pleinement à la volonté de Dieu ».
zenit