Le cardinal Ravasi sera entouré du P. Tomasz Trafny, responsable du département scientifique du même dicastère, de M. Tommy G. Thompson, ancien ministre de la Santé des Etats Unis, de Mme Robin L. Smith, administrateur délégué de « NeoStem » et présidente de la Fondation « Souche pour la Vie » (« Stem for Life Foundation »).
En présentant ce congrès en avant-première en juin dernier, le cardinal Ravasi avait annoncé qu’il présenterait des résultats déjà acquis de la thérapie par les cellules souches adultes, l’état de la recherche et les impacts envisagés sur la culture de demain, du fait notamment de la fécondité du choix éthique que la recherche dans cette direction manifeste : une recherche qui respecte tout être humain, à chaque stade de son développement.
Pour le cardinal Ravasi, cette « première » met en évidence quatre aspects importants.
Tout d’abord, il confirme l’intérêt du dicastère de la Culture pour un vigoureux dialogue entre science et foi, comme déjà l’illustre le projet « Stoq » (« Science, théologie et recherche ontologique », « Science, Theology and the Ontological Quest »).
Un premier congrès avait été organisé par ce dicastère sur la question de l’Evolution – « Evolution biologique, faits et théories » – du 3 au 7 mars 2009, à l’Université pontificale grégorienne, à l’occasion des 200 ans de la naissance de Charles Darwin et les 150 ans de la publication de son œuvre « L'origine des espèces » (1859).
Ce congrès sur les cellules souches adultes met aussi en lumière, soulignait le cardinal Ravasi, la fécondité de la collaboration interdicastérielle au Vatican. Il suscite en effet la collaboration entre le dicastère de la Culture, celui pour la Pastorale de la santé, et l’Académie pour la vie, et avec des membres de l’Académie pontificale des sciences.
Troisième élément : le cardinal Ravasi souligne le « dynamisme » de cette branche nouvelle de la médecine qu’est la médecine régénératrice, avec la capacité des cellules souches adultes de réparer des tissus lésés, notamment des tissus cardiaques, des veines, la moelle osseuse. Des patients guéris participeront au congrès. Il souligne aussi l’importance des implications éthiques, philosophiques, théologiques, de cette nouvelle voie de la médecine.
Quatrième élément souligné par le cardinal Ravasi : le Conseil pontifical fait par ce type d’initiative oeuvre de « vulgarisation », rigoureuse, à un niveau élevé. Il n’entre pas dans le domaine de la recherche scientifique à proprement parler. Il s’agit de vulgariser ces découvertes prometteuses au niveau des personnalités politiques, des responsables de l’Eglise, des autres médecins, des juristes, « pour faire connaître ce secteur dynamique ». Parce que ce domaine touche la vie des gens « de façon existentielle ». On espère que cette vulgarisation permettra aussi que ces thérapies deviennent accessibles à tous, y compris aux plus pauvres.
Anita S. Bourdin
zenit