Le patriarche maronite, Béchara Raï, a clôturé hier sa tournée pastorale de quatre jours à Chypre, au cours de laquelle il a pu notamment visiter les villages maronites situés dans la partie de l’île contrôlée par les Turcs.
L’un des moments les plus significatifs de la journée d’hier a été la visite de la ville de Paphos, où le patriarche a pu contempler un reste de la colonne à laquelle a été attaché saint Paul, lors de sa visite de l’île. Mgr Raï a en outre célébré la messe dans une antique chapelle mise à la disposition des Églises de rite catholique par l’évêque orthodoxe de Nicosie.
De Paphos, le patriarche s’est rendu à Limassol, où il a rendu visite au couvent des religieuses du Saint-Cœur, puis à Larnaca, où il a donné sa catéchèse hebdomadaire en l’église Saint-Charbel devant des membres de la colonie maronite de Chypre. Deux autres rendez-vous de prière étaient également prévus à Aya Marina et en l’église Saint-Joseph, toujours à Larnaca.
Avant de rentrer au Liban, le patriarche a été l’hôte à dîner de l’homme d’affaires Sarkis Sarkis, membre de la Fondation maronite dans le monde.
La veille, le patriarche avait achevé sa visite à Nicosie en y rencontrant les fidèles Chypriotes maronites, qui n’avaient encore jamais reçu la visite d’un patriarche de leur communauté. La visite avait illustré de façon éclatante le visage antiochien syriaque de l’Église maronite, puisque c’est ce lien de la langue liturgique qui rattache les maronites de Chypre à l’Église maronite, et non la langue arabe ou l’appartenance au monde arabe.
Aux habitants des quatre villages maronites en territoire turc, le patriarche a promis qu’il ferait ce qui est en son pouvoir pour leur assurer un libre passage permanent vers leurs maisons et leurs biens.
Le patriarche avait également visité dimanche soir le couvent Saint-Élie construit par l’ordre libanais maronite à Chypre. À l’issue de la prière du soir, un programme de festivités avait été offert au patriarche, avec danses et chants folkloriques chypriotes et maronites. Il a rendu grâce pour les trois siècles de service pastoral déjà offerts par l’OLM à la communauté maronite de Chypre.
Le patriarche Raï devait rentrer après minuit au Liban, hier, à bord d’un avion privé mis à sa disposition.
Avant de rentrer au Liban, le patriarche a été l’hôte à dîner de l’homme d’affaires Sarkis Sarkis, membre de la Fondation maronite dans le monde.
La veille, le patriarche avait achevé sa visite à Nicosie en y rencontrant les fidèles Chypriotes maronites, qui n’avaient encore jamais reçu la visite d’un patriarche de leur communauté. La visite avait illustré de façon éclatante le visage antiochien syriaque de l’Église maronite, puisque c’est ce lien de la langue liturgique qui rattache les maronites de Chypre à l’Église maronite, et non la langue arabe ou l’appartenance au monde arabe.
Aux habitants des quatre villages maronites en territoire turc, le patriarche a promis qu’il ferait ce qui est en son pouvoir pour leur assurer un libre passage permanent vers leurs maisons et leurs biens.
Le patriarche avait également visité dimanche soir le couvent Saint-Élie construit par l’ordre libanais maronite à Chypre. À l’issue de la prière du soir, un programme de festivités avait été offert au patriarche, avec danses et chants folkloriques chypriotes et maronites. Il a rendu grâce pour les trois siècles de service pastoral déjà offerts par l’OLM à la communauté maronite de Chypre.
Le patriarche Raï devait rentrer après minuit au Liban, hier, à bord d’un avion privé mis à sa disposition.
L'orient le jour