Le congrès, ouvert le 24 octobre dernier, a eu sa dernière séance samedi 26 au matin, suivie de la remise du Prix Ratzinger, attribué au ministre anglican Richard Burridge et au laïc Christian Schaller (cf. Zenit du 28 octobre 2013).
Ces trois journées d’étude ont attiré plus de 400 professeurs et chercheurs de différentes universités et confessions chrétiennes, venus à Rome pour approfondir la question de l’herméneutique historique et christologique des Evangiles, à la lumière des recherches de Joseph Ratzinger.
Le symposium s’inspirait tout particulièrement des trois volumes sur Jésus de Nazareth écrits par le pape émérite Benoît XVI et publiés entre 2007 et 2012.
Parmi les intervenants, le professeur Thomas Söding de l’université de Bochum, en Allemagne, et le cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour les causes des saints.
Selon Thomas Söding, les trois ouvrages de Joseph Ratzinger sont une invitation à « devenir des amis de Jésus ». Il en résulte une « christologie de l’humanité », où l’homme peut « partager l’amour de Dieu ».
S’inspirant de l’Evangile de Jean (15, 12-15 « Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis »), le professeur a souligné que les disciples sont appelés à « imiter l’amour de Jésus dans leur service auprès du prochain ».
Le cardinal Amato est intervenu quant à lui sur le contenu théologique de la trilogie : « Le pape émérite fait une relecture de toute l’histoire de Jésus, c’est à dire dans sa double valeur d’événement espace – temporel et d’événement salvifique ».
Dans ces ouvrages, a-t-il ajouté, « historia et fides sont unis de manière indissoluble, et constituent les piliers de la vérité du christianisme, qui est « salut » dans l’histoire et dans la foi ».
Le cardinal a déclaré enfin que Benoît XVI, qui « avait tant souhaité écrire un livre sur Jésus », a remis à l’Eglise sa réflexion de théologien et pasteur « non comme un acte magistériel mais comme un don de sagesse personnelle ».
Traduction d’Océane Le Gall
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