Le service de pastorale sociale du diocèse de Montelibano, où vivait et travaillait Jorge Herrera, dénonce ce nouvel épisode de violence, survenu le 2 juillet dernier, qui, souligne-t-il dans un communiqué, est « un affront à la dignité de la personne humaine et au don le plus sacré que Dieu a fait à l’être humain : la vie ».
Cet épisode vient s’ajouter à tant d’autres dans cette région, comme l’assassinat, les semaines passées, d’un membre autochtone Elías Domicó, de la Communauté Embera, travaillant au Projet pour la paix de la pastorale sociale, avec le soutien de Misereor en Allemagne, qui a été tué alors qu’il participait à une réunion. Son frère, qui était avec lui, a été grièvement blessé.
La Caritas locale rappelle aussi l’assassinat, le 5 juillet dernier, de la représentante autochtone Emergida del Carmen Fuentes Hernández, durant sa participation à un projet de Caritas Allemagne pour la population vulnérable.
« Ces épisodes, qui suscitent peur, incertitude, douleur et désespoir dans les communautés urbaines sont la manifestation concrète que la violence persiste dans le sud du département de Córdoba, portant atteinte à toute sorte de droits humains, et provoquant des déplacements forcés », souligne la Caritas locale.
Celle-ci reste néanmoins déterminée à poursuivre sa « mission ecclésiale » en « accompagnant et renforçant, à la lumière de la Parole de Dieu et du Magistère social de l’Eglise, les communautés qui souffrent de l’impact de cette violence dans la région ».
Aux familles et amis des victimes de cette situation, l’organisme a garanti « soutien » et « solidarité ».
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