Dans un communiqué daté du 25 février, les évêques estiment que refuser aux couples de même sexe la possibilité d'adopter un enfant, comme le stipule l'ordre juridique actuel, n'est pas discriminatoire, dans la mesure où « les qualités requises pour une adoption valent autant pour les couples hétérosexuels que pour les couples de même sexe, tenant compte du bien de celui qui est adopté et de ses nécessités, qui passent avant celles des personnes qui adoptent ».
L'adoption, ajoute le communiqué, « consiste à créer entre deux personnes une relation d'affiliation, soit une relation juridique et socialement semblable à celle qui existe entre un homme et une femme et leurs enfants biologiques ».
« Cette ressemblance met en évidence non seulement la portée juridique et sociale de l'adoption, mais aussi ses limites : ce que la nature permet, mais aussi ce que la nature empêche, constitue le cadre juridique de l'adoption. Ce n'est pas l'Église, ni l'État, ni la société, qui refuse aux homosexuels la possibilité d'adopter mais la nature même des choses ».
L'intérêt du mineur « est le motif, le fondement, de l'adoption comme figure juridique ». L'adoption « ne peut se définir que dans le cadre des besoins et du respect de celui qui est adopté ».
« L'adoption n'est pas un droit de ceux qui veulent adopter, qu'ils soient homosexuels ou hétérosexuels, c'est la raison pour laquelle on ne peut parler de violation d'un droit fondamental ».
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