Les discussions ont lieu à huis clos sur le thème : « Eglises chrétiennes au Maghreb et au Machrek ». 23 évêques membres, ainsi que des experts et des représentants institutionnels participent aux débats.
« L'UE est aujourd'hui confrontée à des thèmes et des défis qui nécessitent de ses hommes politiques une évaluation attentive et des actions rapides », a déclaré le président de la COMECE, Mgr Adrianus Van Luyn, à l'ouverture des travaux. Il reconnait que si certains défis, comme les turbulences sur les marchés financiers internationaux » font désormais partie du quotidien, d'autres « ont pris au dépourvu, comme le vent de renouveau qui a soufflé sur les pays du Proche-Orient et de l'Afrique du Nord ».
Mais, a-t-il poursuivi, il y a aussi les « défis latents, redevenus explosifs, à la faveur d'un événement imprévu : par exemple le séisme au Nord Est du Japon et la destruction de la centrale nucléaire de Fukushima », qui interpellent sur la manière de « satisfaire les besoins énergétiques de notre monde moderne », sur le « juste équilibre entre sécurité, durabilité, respect de l'environnement et sécurité de l'approvisionnement ».
Après avoir présenté ces sujets dans le détail, et avoir déclaré qu'ils auront tous des conséquences « non négligeables » sur les travaux, Mgr Van Luyn a rappelé que « l'Eglise catholique n'a pas de stratégie, de plans d'action ou de réponses toutes faites à ces défis », mais qu'en revanche, « elle peut proposer son aide dans la réflexion et l'élaboration de solutions ».
C'est la raison pour laquelle, des experts et des représentants institutionnels ont été invités à intervenir sur les différents sujets, comme le cardinal Antonios Naguib, patriarche de l'Eglise catholique copte d'Egypte, invité mercredi soir pour une soirée débat ouverte au public et qui interviendra à la conférence de presse finale, vendredi soir.
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