Il s’est tenu une réunion extraordinaire du bureau mondial de l’Union catholique internationale de la presse (UCIP) les 21 et 22 janvier 2008 à Rome. Cette rencontre dans la capitale
italienne devait, entre autres, décider du pays qui va abriter le prestigieux Congrès mondial des communicateurs catholiques en 2010. "De façon irrévocable, c’est le Burkina Faso qui accueillera le prochain Congrès mondial de l’UCIP en 2010". C’est la substance du contenu des conclusions de la réunion extraordinaire du bureau mondial. Neuf membres dudit bureau venus de 7 pays se sont retrouvés à Rome les 21 et 22 janvier 2008 : le président de l’Union Ismar Soarès (Brésil), le vice-président Didier Rotriliard, (France), le secrétaire général, Joseph (Inde), le conseiller ecclésiastique Mazza Franco (Italie), le responsable de la région de l’Asie de l’Est, Matata (Japon), le responsable de l’Amérique Latine, Père Pédro Gilberto (Brésil), le président de la Fédération des quotidiens, Abbé Michel Kluber (France), la responsable de l’Amérique du Nord, Gaétane Larose (Canada) et le président de la région Afrique, Alexandre Le Grand Rouamba (Burkina Faso). Pendant 48 heures, les échanges ont porté sur des points importants, dont celui du Congrès mondial que le Burkina devait organiser en 2007 mais qui avait été finalement confié au Canada. Après 80 ans de vie de l’UCIP, le continent africain n’a jamais accueilli un tel congrès. Le Président de l’UCAP-Burkina a donc défendu le dossier du Burkina et de l’Afrique. Au terme des discussions, l’unanimité s’est dégagée et le Burkina a été retenu pour accueillir ledit Congrès en 2010. Le bureau mondial a rassuré le président de la région Afrique, par ailleurs président de l’UCAP-Burkina, que le choix de Rome est irrévocable (courriers à l’appui) et qu’il reviendra à toute l’Union mondiale de s’impliquer dans les préparatifs de cette grande manifestation des communicateurs catholiques du monde. L’assemblée générale de 2008 qui se tiendra à Lourdes (France) viendra préciser certains points. C’est là un combat que l’Afrique vient de gagner, car la bataille pour l’organisation de ce Congrès en terre africaine remonte à 1998. Le bureau mondial a exhorté le Burkina et l’Afrique à se mettre déjà au travail car 2010 est déjà à nos portes.De la présidence de l’UCIPLa réunion de Rome s’est longuement penchée sur les injonctions du président du Conseil pontifical pour les laïcs qui exigeait la reprise de l’élection à la présidence de l’UCIP au plus tard en décembre 2008. Après le large succès de la Sud-Africaine Else Strivens (27 voix contre 5 pour le président sortant) au dernier Congrès au Canada, des plaintes auraient atterri au Vatican. Ces plaintes seraient venues de membres cotisants de l’UCIP qui n’auraient pas obtenu de visas pour rentrer au Canada, donc n’ont pu exprimer leur droit de vote. Après de longues discussions, le bureau mondial s’est aperçu que le Vatican a été induit en erreur puisque "l’assemblée générale de Sherbrooke au Canada s’est déroulée conformément aux statuts de l’UCIP". Fort de cela, tous les 9 membres du bureau mondial présents à Rome ont adressé une correspondance explicative au Cardinal Stanislaw Rylko (président à Rome du Conseil pontifical pour les laïcs) espérant que le Vatican pourra "ainsi approuver l’élection de Mme Else Strivens comme la nouvelle présidente de l’UCIP".Dans les rues de Rome Le séjour romain a été également pieux. Un tour à la place St Pierre et dans la Basilique plonge le "pèlerin" dans une ambiance de foi. J’ai été très ému en m’inclinant devant la tombe du Pape Jean-Paul II, très vénéré en Italie. C’est du reste devant ladite tombe qu’il y a du monde. Un recueillement dans une ferveur particulière. Contrairement aux tombes des autres papes, aucune prise de vue n’est permise devant celle de Jean-Paul II. La sécurité est là pour y veiller. |