Antélias, 26 novembre 2002
L’observateur médiatique à l’Union Catholique Internationale de la Presse au Liban (UCIP Liban), a tenu sa réunion mensuelle et s’est arrêté sur les points suivants :
1 – L’Union voit dans l’initiative des mille publicitaires de signer une pétition de solidarité avec leurs collègues à la chaîne télévisée fermée, la « MTV », un événement attirant à encourager, et une motivation de poursuivre l’action de trouver la solution humaine et judiciaire convenable, sans renoncer néanmoins à vivement dénoncer les procédures qui ont causé la fermeture de la chaîne, et ont causé une tragédie inutile et une erreur mortelle dans l’histoire des médias libanais. L’Union, joignant sa voix à celle des initiateurs, appelle les responsables à assumer leur responsabilité envers les générations libanaises. Elle appelle aussi tous les masses médias et les syndicats, notamment les syndicats de presse et des rédacteurs, à ne pas négliger la défense de l’affaire des libertés sans lesquelles le Liban ne vaut rien, en une période où semble que le besoin à la diversité et à la multiplicité culturelle est une nécessité nationale et civilisée, et une correction de l’image laide que les ennemis de l’Orient arabe et islamique essaient de consigner à son peuple et ses gouvernements pour préparer à l’attaquer.
2 – L’Union a dénoncé l’attaque du confrère Abbas Saleh, son enlèvement, sa détention et son agression en le battant, et a revendiqué les parties responsables d’arrêter les agresseurs pour sauvegarder la vie et la dignité des écrivains et intellectuels.
3 – La façon avec laquelle les manifestations des étudiants à l’occasion de la fête de l’indépendance ont été affrontées, pose une fois de plus plusieurs questions sur la définition de la relation entre les jeunes libanais et le pouvoir, affirmant la nécessité de répondre à la question urgente : que s’apprêtent les responsables à donner à leurs enfants comme raisons d’espérance en l’avenir ? L’opération de réprimer les étudiants et étudiantes inquiète énormément, et n’annonce aucune disposition du pouvoir à écouter et comprendre les aspirations des jeunes dans l’avenir prochain. La répression, à la fin, ne mène qu’à un avantage d’extrémisme et sème les grains de la révolution aveugle dans le cœur des jeunes, acte refusé par la partie restante des intellectuels et les amants de la paix au Liban et aux Etats arabes frères qui affrontent actuellement les plus sévères campagnes de difformité.
4 – Ce qui multiplie les sources d’inquiétude sur les libertés, notamment la liberté de croyance et le droit de vivre, est ce qui a entouré l’assassinat de la citoyenne américaine dans un centre culturel et social dans la cité de Sayda. Les déclarations de certains hommes de religion et politiciens dont les propos semblaient justifier de tels actes meurtriers, étaient surprenantes et aptes à être dénoncées, bien qu’elles se contredisent largement avec les valeurs des Libanais, musulmans et chrétiens. Pour cela, l’Union appelle tous les responsables et libanais à lutter contre la violence répandue dans notre société, le menaçant de démantèlement et le montre sous les plus laids aspects de sous – développement et d’obscurantisme.
5 – Ce que les masses médias ont récemment rapporté sur le renouvellement du langage de l’isolation et de la finalité qui ont prévalu au début de la guerre, affirme la vérité d’absence des conditions du dialogue chez certaines personnes qui prétendent représenter le peuple libanais et défendre ses droits, notamment le droit de la santé physique et de la préservation de la vie humaine.
En conséquence, l’Union dénonçant ce discours de différenciation car c’est un discours de guerre camouflée derrière la loyauté, rappelle que la crédibilité des artisans du dialogue est mis en gage par leur capacité de respecter l’autre opposant, en prouvant qu’ils renoncent à l’idée d’abolir l’autre, et ce en mettant terme au langage de rejet, et en décidant de paver la voie vers un langage démocratique pacifique et civilisé démuni de synonymes d’accusation, de trahison et de menace dont l’utilisation est d’autant inconvenable parmi le peuple d’une nation que parmi ceux qui sont confiés de garantir les intérêts des citoyens et de préserver leurs réputation et leur vie.
6 – Enfin, en réponse à certains qui prétendent le dialogue avec l’autre, et dont leurs invitations ne dépassent pas le cadre du discours, il est indispensable de rappeler que les conditions primordiales du dialogue sont de reconnaître l’autre, de supposer son existence, et d’accepter son opinion différente, sa possession de la liberté de décider et de vouloir établir le dialogue dans le but de l’intérêt public et à la lumière de la vérité et la justice, sinon il n’est pas étrange que l’absence d’un de ces facteurs mène à l’échec de toute tentative de dialogue.
Traduit par : Joyce Tary