Antélias, 26/11/2001
L’Union Catholique Internationale de la Presse au Liban revendique les responsables de l’Etat de répondre à cette question : « que veulent les jeunes Libanais aujourd’hui? » De même elle a défendu dans un communiqué d’aujourd’hui la liberté d’opinion au Liban et a présenté les questions médiatiques nationales et mondiales. Le communiqué a inclut ce qui suit :
1- En la question de l’université Saint Joseph :
– L’action continue des étudiants dans certaines universités libanaises affirme la rupture du dialogue entre l’Etat et les jeunes Libanais. Elle espère que les responsables dans l’Etat dialoguent avec les étudiants pour chercher à résoudre leurs problèmes et s’éloignent des résolutions arbitraires qui nuisent aux étudiants et à la nation. Il est nécessaire que les responsables répondent à cette question : que veulent les jeunes Libanais aujourd’hui ?
– L’entrée à l’université Saint Joseph, une des plus nobles et importantes institutions académiques libanaises au Moyen Orient, nuit à la réputation officielle et académique du Liban. Le Liban espère devenir l’université des étudiants arabes, mais ce rôle ne peut s’accomplir dans le cadre des pressions intellectuelles et politiques ou dans l’emboîtage des programmes et approches, surtout que des professeurs à l’université libanaise ont déjà été arrêtés, ce qui porte atteinte à la liberté de la pensée et de l’éducation.
– L’atteinte aux étudiants par prétexte de lever des signes spécifiques, porte atteinte à la liberté d’opinion et d’expression garantie par la Constitution libanaise et les législations internationales. Cela déforme le discours officiel qui affirme quotidiennement le respect de la liberté d’opinion et d’expression.
– De même, l’Union a observé nombre de positions exprimant leur inquiétude vis – à – vis des libertés publiques, ajouté aux positions des ministres et députés exprimant leur agacement de l’entrée à l’intérieur de l’université Saint Joseph et en s’engageant de suivre ce sujet. Ces positions, outre le rôle des masses médias de défendre les libertés publiques, ont le mérite d’observer les pouvoirs et de rectifier leur politique, ce qui constitue le fond des régimes démocratiques.
2- En les questions médiatiques :
– L’Union revendique de hâter le procès du journaliste Habib Youness et du publicitaire Antoine Bassil. Elle remarque que l’organisation « des messagers sans frontières » a considéré dans son rapport régulier sur les libertés médiatiques au monde que Youness et Bassil sont parmi les journalistes détenus « à cause de leur opinion ou dans le cadre de pratiquer leur profession ». cela nuit à la réputation du Liban, quant au dépêchement dans le procès écarte l’ambiguïté de ce sujet.
– L’Union revendique les pouvoirs libanais de se dépêcher à révéler les circonstances de l’agression du journaliste Joseph Solar à Sahl Alma, le 12 – 11 – 2001, et de Monzer Al Maribi le 31 – 10 – 2001 à Akkar.– L’Union a exprimé son profond chagrin pour la mort de sept journalistes en Afghanistan pendant qu’ils accomplissaient leur mission ayant pour but de transmettre la nouvelle libre et juste. Dans le cadre de ce sujet, l’Union espère que les masses médias libanais traitent avec l’événement afghan, en ses dimensions humaines et non justes militaires, parce qu’en fin de compte il représente une tragédie d’un peuple qui est sujet au meurtre, au vagabondage et à la destruction générale.
Traduit par : Joyce Tary