Antélias, 27/6/2001
L’Union Catholique Internationale de la Presse au Liban regrette l’exclusion du correspondant du journal Al Nahar de la couverture de la conférence de presse sur la visite du Président syrien Bashar Al Assad à Paris.
Elle espérait que le traitement avec le noble journal libanais arabe soit selon son grand rôle à défendre toutes les causes arabes et intellectuelles, surtout les causes défendant les droits de l’homme, les libertés publiques et la souveraineté des nations, et à corriger la relation particulière de fraternité entre le Liban et la Syrie basée sur l’égalité dans la dignité et la souveraineté.
Sur ce, l’Union considère que ce fort journal représente une garantie de la communication entre les sociétés et le dialogue responsable et libre. Il ne peut pas constituer, selon certains, un danger pour les régimes justes et démocratiques qui respectent l’homme et les sociétés.
L’Union saisi l’occasion pour saluer le journal Al Nahar et les journalistes arabes libres qui prennent soin de transmettre l’image réelle et juste et les causes vraies du monde arabe, ayant foi que c’est la vérité qui libère, et non sa discrétion et son obscurcissement qui sont considérés, selon certains responsables, la voie la plus garantie pour la sauvegarde de leurs régimes, et pour la collaboration à reconstruire la civilisation arabe connue qui s’est basée au passé et peut se baser à l’avenir sur le principe de lq clémence, de la fraternité et de l’ouverture sur tout le monde, et ce à l’ombre de gouvernements éclairés considérant le pouvoir un service public non une prérogative privée.
L’exclusion du journal Al Nahar ne l’exclue pas des consciences des lecteurs, au contraire, elle multiplie son rapprochement d’eux.
Traduit par : Joyce Tary