(cf. Zenit du 28 novembre 2011).
Le synode pour le Moyen-Orient a été célébré à Rome en octobre 2010 : le pape pourrait avoir bouclé en 2012 la rédaction de ce document qui noue la gerbe.
« Je n’ai pas de secret », avait déclaré le -premier ministre au micro de Radio Vatican, avant même sa rencontre avec Benoît XVI : « Une partie de ma visite est d’inviter le Saint-Père à se rendre au Liban le plus vite possible, afin que le pays serve de podium à la publication de son exhortation apostolique ».
Le président du Conseil Mikati a confié que l’un des motifs de sa visite était « l’affection que le Saint-Père nourrit pour le Liban », et le « sérieux de son intérêt pour le Pays des Cèdres comme modèle de coexistence sociale et interreligieuse », dans « le sillage de son prédécesseur Jean-Paul II », qui a dit que le Liban est « plus qu’un pays », mais un « message » pour le monde.
Le président avait annoncé vouloir parler avec Benoît XVI du « rôle fondamental des chrétiens au Liban » comme un « exemple à imiter » dans la marche vers la démocratie.
Il a aussi dit son soutien à l’appel du Conseil des patriarches et des évêques catholiques du Liban qui exhortent la nation à demeurer ferme dans les décisions internationales des Nations unies, y compris de la Cour internationale qui enquête sur l’attentat au cours duquel est mort l’ancien premier ministre, Rafic Hariri.
« Cette position est claire aussi pour moi, a-t-il dit, et cela pour deux motifs. D’une part, le Liban fait partie de la communauté internationale et ne peut pas être sélectif : le Liban est l’un des pays fondateurs des Nations unies et il a toujours collaboré avec cette institution en appliquant ses décisions. D’autre part, il y a la justice requise pour les crimes qui se sont produits récemment au Liban, et la Cour internationale est un instrument pour mettre fin à cette chaîne de crimes ».
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