Le P. Federico Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint-Siège, a évoqué ce moment privé, sans caméras, lors d’une conférence de presse.
« Comme l’avait fait Benoît XVI à Madrid, le pape est allé dans le parc Quinta da Boa Vista où étaient installés tous les confessionnaux et où était aussi dressée une grande tente pour l’adoration perpétuelle et pour se préparer à la confession ».
Un confessionnal avait été préparé pour le pape, « semblable à tous les autres ». Il « s’est assis là et cinq jeunes, trois Brésiliens, une Italienne et une Vénézuélienne, se sont confessés à lui ». Ils avaient été tirés au sort.
« Dans l’ensemble, ils se sont agenouillés près de lui, et non à travers la grille, de manière très directe et très familière », a précisé le P. Lombardi : « Cela a été un beau moment ».
Le pape, a-t-il rappelé, « désire confesser et il s’est parfois plaint – à l’occasion d’un angélus ou pour une autre occasion, me semble-t-il – de ne pas avoir la possibilité de le faire fréquemment. À Rome, quand il est allé visiter une paroisse, il a saisi cette occasion pour confesser sept ou huit personnes avant la messe. C’est donc pour lui un ministère important, comme pour tous les prêtres dans le monde ».
Lors de la messe qu’il a célébrée à Sumaré, la veille, le 25 juillet, le pape a proposé cet examen de conscience : « Demandez-vous comment vous vous confessez ».
« Vous confessez-vous en intellectualisant ? Vous confessez-vous en changeant de confesseur quand il y a un péché dont vous pourriez avoir honte ? ». Si c’est le cas, « vous avez déjà oublié que vous êtes en argile » et que « Jésus est le grand don », a-t-il souligné.
D'après une traduction d'Hélène Ginabat
zenit