Les travaux du III° congrès international du « Mouvement pour une économie de communion », organisé jusqu’au 3 décembre au Centre des Focolari, à Castel Gandolfo, près de Rome, se sont ouverts ce vendredi sur le thème « Travailler en communion.
Beaucoup de défis, une proposition ».
Le but de cette initiative, explique une note du Mouvement des Focolari, est d’attirer l’attention sur un malaise amplement diffus dans le monde du travail : la crise des relations à l’intérieur des entreprises et entre entreprises, avec les clients et avec le territoire.
Au cœur de cette rencontre figure le projet « Economie de communion », appliqué par plus de 700 entreprises de production et de service intégrées au marché (dont plus de 200 en Italie) et centré sur la « réciprocité » comme éthique de comportement, et comme forme de gouvernance.
Parmi les 600 participants attendus, 20% sont des entrepreneurs. La réunion réunit des travailleurs, des experts et des professeurs universitaires, provenant des cinq continents.
Cette rencontre sera animée de témoignages, exposés et débats qui viseront à dégager des possibilités concrètes de nouvelles perspectives en faveur d’un monde du travail « à taille humaine ».
Parmi les intervenant, à noter la présence d’universitaires tels que Stefano Zamagni (Bologne), Johan Verstraeten (Louvain), Luigino Bruni (Milan-Bicocca), Helen Halford (Angelicum, Rome).
Seront également projetées sur écran deux interventions de Chiara Lubich, la fondatrice et présidente du Mouvement des Focolari ainsi qu’un documentaire intitulé « l’Economie et la communion se rencontrent », qui présentera un programme international, d’ordre pratique et théorique, sur l’Economie de communion.
Parmi les autres thèmes prévus au programme de cette rencontre : « travail, conflits et droits », avec un coup de projecteur sur l’Amérique Latine ; de nouvelles formes de gouvernance ; flexibilité et précarité ; rapport entre le travail et la famille ; le microcrédit.
Le Congrès s’achèvera sur l’élaboration de quelques lignes d’action pour les entreprises qui veulent conduire leurs entreprises dans un esprit de communion.
Le projet « Economie de Communion » a été lancé en 1991, au Brésil, par Chiara Lubich. Son objectif est de contribuer à combler le fossé de plus en plus grand qui sépare les riches des pauvres.
Il propose une action économique qui s’inspire de la « culture du donner » comme antidote à la « culture de la consommation et de l’avoir ».
Dans cette perspective, les entreprises qui produisent pour partager destinent une partie de leurs bénéfices aux plus pauvres, une partie à la promotion de la culture du partage et une autre partie à soutenir le développement de l’entreprise même.
ROME, Vendredi 30 novembre 2007 (ZENIT.org)