dont certains accusés de délits « contre la Sécurité de l’Etat », ainsi que des femmes, des malades, des personnes âgées de plus de 60 ans, des jeunes, et 86 étrangers de 25 pays.
Avant d’annoncer l’amnistie, le président Castro a mentionné, dans son discours devant l’assemblée nationale, le 24 décembre, la prochaine visite – en mars – de « Sa Sainteté le pape Benoît XVI, chef de l’Etat de la Cité du Vatican et Souverain pontife de l’Eglise catholique ».
Il a ajouté : « Notre peuple et le gouvernement aurons l’honneur d’accueillir Sa Sainteté avec affection et avec respect », et « nous n’oublions pas les sentiments d’amitié et de respect qu’a laissé en 1998 la présence sur notre terre du pape Jean-Paul II ».
A l’occasion de la visite de Jean-Paul II, 300 prisonniers avaient été libérés. Et en 2011, un accord avec l’Eglise catholique avait obtenu la libération de 100 prisonniers.
Le président a affirmé que « l’amnistie prendra effet ces prochains jours, comme nouvelle démonstration de la générosité et de la force de la Révolution ».
Il a mentionné les nombreuses demandes que lui ont adressées des familles et « différentes institutions religieuses », dont le Conseil des Eglises de Cuba et la Conférence des évêques catholiques de Cuba, par l’intermédiaire de son président, sans nommer l’archevêque de Santiago de Cuba, Mgr Dionisio García Ibáñez.
Mais après l’allocution du président, la télévision cubaine a transmis des images du sanctuaire marial de la Vierge de Cobre d’où l’archevêque adressait son message de Noël et invitait les catholiques à célébrer l’année jubilaire mariale à l’occasion du 4e centenaire de la découverte de l’image de la Patronne de Cuba honorée sous le vocable de « Notre Dame de la Charité ».
Araceli Cantero
Traduit de l’espagnol par A. S. Bourdin
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