« Je ne la veux ni par lapidation, ni par fusillade, ni par décapitation, ni par pendaison, ni pas secousse électrique, ni par injection mortelle. Je ne la veux ni douloureuse, ni indolore. Ni en public, ni en cachette », ajoute-t-il.
« Je ne la veux ni pour les femmes ni pour les hommes ; ni pour les handicapés, ni pour les personnes saines. Je ne la veux ni pour les civils, ni pour les militaires ; je ne la veux ni en paix, ni en guerre. Je ne la veux pas pour ceux qui pourraient être innocents, mais non plus pour les accusés qui ont avoué. Je ne la veux pas pour les homosexuels. Je ne la veux pas pour les adultères. Je ne la veux pour personne ».
« Je ne la veux pas non plus pour les assassins, pour les mafieux, pour les traitres et pour les tyrans. Je ne la veux pas par vengeance, ni pour nous libérer de prisonniers encombrants ou coûteux, ni même par prétendue miséricorde ».
« Car je cherche une justice plus grande, ajoute le père Lombardi. Et c'est sur cette voie que nous devons avancer pour affirmer toujours plus, à la faveur de tous, la dignité de la personne et de la vie humaine, dans la mesure où ce n'est pas à nous d'en disposer ».
« Comme dit le catéchisme de l'Eglise catholique en citant Jean-Paul II, aujourd'hui pour les Etats les cas d'absolue nécessité de supprimer le coupable, pour le rendre inoffensif 'sont désormais assez rares, sinon même pratiquement inexistants' ».
Le porte-parole du Saint-Siège conclut donc son éditorial par : « Rendons-les inexistants. C'est mieux ».
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