publié par la Salle de presse du Saint-Siège.
"La nouvelle diffusée par certains organes de presse n'a aucun fondement", déclare le dicastère.
Selon la foi catholique concernant les sacrements, les personnes qui ont contracté un mariage sacramentel valide – et non pas nul – et qui contractent une nouvelle alliance civile ou vivent avec une autre personne que leur conjoint se trouvent dans une situation de rupture d'alliance en contradiction avec le sacrement reçu et avec l'Alliance signifiée par l'eucharistie.
L'état de divorcé remarié empêche ainsi d'approcher les sacrements – la réconciliation aussi ou le diaconat permanent – ou des charges comme la distribution de la communion, la participation au Conseil pastoral. Et dans ces situations douloureuses, l'Eglise recommande un dialogue avec un prêtre.
Il s'agit en effet d'une "participation incomplète" à la vie de l'Église, mais pas d'excommunication: les divorcés remariés ou concubins, demeurent membres de la communauté et ils ne sont pas exclus de sa vie. Ils sont même invités à participer aux célébrations liturgiques et à apporter un concours actif à leur communauté de foi et ils peuvent avoir des obsèques religieuses
La Congrégation pour la doctrine de la foi a publié, en l'année de la famille, une Lettre aux évêques de l'Eglise catholique sur l'accès à la communion eucharistique de la part des fidèles divorcés-remariés, sous les signatures des cardinaux Joseph Ratzinger, préfet, et Tarcisio Bertone, secrétaire du dicastère:
http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_19940914_rec-holy-comm-by-divorced_fr.html
Les PP. Eric Jacquinet et Jacques Nourrissat ont consacré à la question un livre intitulé: "Fidèles jusqu'à l'audace. Un chemin nouveau pour l'accompagnement des fidèles divorcés remariés dans l'Eglise" (2008). Le P. Jacquinet répond à de nombreuses interrogations à ce sujet sur son blog:
http://eric.jacquinet.over-blog.com/pages/Une_revue_pour_les_divorces_remaries-8552747.html
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