Le patriarche grec-catholique, Grégoire III, a adressé hier aux fidèles de sa communauté, aux Libanais et au monde arabe, un message de vœux à l’occasion de Noël, dans lequel il a invité les chrétiens et les musulmans à édifier
« des sociétés à cachet civil, reposant sur la notion de citoyenneté, de liberté religieuse et de liberté de conscience ».
Aux Libanais en particulier, le chef religieux a consacré un texte spécial dans lequel il invite « à la vigilance et au sacrifice toutes les composantes de la patrie. »
Aux Libanais en particulier, le chef religieux a consacré un texte spécial dans lequel il invite « à la vigilance et au sacrifice toutes les composantes de la patrie. »
Grégoire III a notamment mis en garde contre « les germes de division et de discorde » qui pourraient être semés dans la société libanaise et compromettre « la mission dialogique du Liban et son rôle de médiateur entre les cultures et les religions ».
Grégoire III a invité les Libanais à « renforcer leur unité interne » pour faire échec aux « complots itinérants qui parcourent le monde arabe ».
« C’est pourquoi, a constaté le patriarche, nous invitons à la reprise des réunions de la conférence nationale du dialogue », et à mettre en valeur « l’indépendance du Liban et le rejet de toute allégeance externe ».
Grégoire III a également invité la société politique libanaise à considérer que « le pluralisme au Liban est l’occasion de la complémentarité, et non un espace de confrontation ».
« La caractéristique du Liban, a-t-il dit, est de ce modèle de coexistence évolué dont le moteur est le recours au dialogue pour le règlement des crises », un modèle qu’il faut opposer aux plans d’effritement de la région caressés par certains.
Par ailleurs, le patriarche grec-catholique a dénoncé les atteintes répétées à la Finul, à la modernisation de la loi électorale et surtout au renforcement des prérogatives du chef de l’État, « pour réaliser un équilibre véritable entre les pouvoirs ».
Enfin, Grégoire III s’est dit fier de plaider, à partir du Liban, la cause d’un sommet interreligieux régional qui soit l’équivalent religieux de ce qu’est la Ligue arabe sur le plan politique.
Grégoire III a invité les Libanais à « renforcer leur unité interne » pour faire échec aux « complots itinérants qui parcourent le monde arabe ».
« C’est pourquoi, a constaté le patriarche, nous invitons à la reprise des réunions de la conférence nationale du dialogue », et à mettre en valeur « l’indépendance du Liban et le rejet de toute allégeance externe ».
Grégoire III a également invité la société politique libanaise à considérer que « le pluralisme au Liban est l’occasion de la complémentarité, et non un espace de confrontation ».
« La caractéristique du Liban, a-t-il dit, est de ce modèle de coexistence évolué dont le moteur est le recours au dialogue pour le règlement des crises », un modèle qu’il faut opposer aux plans d’effritement de la région caressés par certains.
Par ailleurs, le patriarche grec-catholique a dénoncé les atteintes répétées à la Finul, à la modernisation de la loi électorale et surtout au renforcement des prérogatives du chef de l’État, « pour réaliser un équilibre véritable entre les pouvoirs ».
Enfin, Grégoire III s’est dit fier de plaider, à partir du Liban, la cause d’un sommet interreligieux régional qui soit l’équivalent religieux de ce qu’est la Ligue arabe sur le plan politique.
L'orient le jour