Pour sa part, l’ancien Premier ministre Saad Hariri a envoyé un message de condoléances pour le décès du pape copte-orthodoxe au président du Conseil militaire égyptien, le maréchal Hussein Tantaoui, et au Premier ministre Kamal Ganzouri.
Le député Walid Joumblatt a adressé de son côté un message de condoléances à l’ambassadeur d’Égypte au Liban Mohammad Toufic. Il y est écrit que « le décès du pape Chenouda III laisse un grand vide à tous les niveaux », et que « ses prises de position fermes constituent une référence pour nous tous ».
Les réactions de responsables politiques à la mort du pape copte-orthodoxe se sont poursuivies hier. Le député Nehmetallah Abi Nasr, du bloc du Changement et de la Réforme, a salué en Chenouda III « un homme qui a allié la fermeté dans sa défense de sa doctrine et la malléabilité dans son ouverture à son milieu ». Il a espéré que les Égyptiens mettront en place au plus vite un système où les droits et les libertés des coptes seront protégés.
Le député Nabil de Freige, du bloc du Futur, a rappelé « les positions nationalistes arabes prises par le pape défunt, notamment sa défense de la cause palestinienne et des autres causes arabes ». Il a noté que « sa disparition intervient à une étape très sensible que traverse la région, au cours de laquelle certains agitent des menaces face à la présence chrétienne, notamment en Égypte, en Syrie et au Liban ».
Enfin, le député Talal
Arslane, président du Parti démocratique libanais, a publié un communiqué dans lequel il rend hommage « à l’illustre histoire personnelle et nationale du pape Chenouda, son engagement envers les constantes nationales égyptiennes, son attachement à la coexistence avec les musulmans et son refus de toute forme de violence et de discrimination ».