Ce sont les représentants de 180 Etats ainsi que l'Union européenne, l'Ordre souverain militaire de Malte, le Bureau de l'Organisation pour la Libération de la Palestine.
Le dernier Etat à avoir établi des relations diplomatiques avec le Saint-Siège est le Soudan du Sud, le 22 février 2013.
Le discours, trsè attendu, du pape est en italien. Mais le Saint-Siège fournit une traduction en 5 autres langues.
C'est la seconde rencontre du pape François avec le Corps diplomatique, après la brève rencontre en la basilique Saint-Pierre à l'issue de la messe d'inauguration du pontificat, mardi 19 mars.
Le pape émérite Benoît XVI avait reçu le Corps diplomatique pour le traditionnel échange des voeux le 7 janvier 2013.
Il a notamment appelé les gouvernants à agir pour la paix, mise à mal dans de nombreuses régions du globe, mais aussi à défendre « le droit à l’objection de conscience des individus et des institutions » (cf. Zenit du 7 janvier 2013 pour le texte intégral: http://www.zenit.org/fr/articles/le-tour-du-monde-de-benoit-xvi).
Après son élection, Benoît XVI avait reçu le Corps diplomatique le 12 mai 2005. (Cf. zenit du 12 mai 2005, pour le texte intégral: http://www.zenit.org/fr/articles/allocution-de-benoit-xvi-au-corps-diplomatique). Il avait notamment plaidé pour les droits de l'homme et pour la liberté de l'Eglise.
"Afin de poursuivre en ce sens, l’Église ne cesse de proclamer et de défendre les droits humains fondamentaux, malheureusement encore violés en différentes parties de la terre, et elle œuvre afin que soient reconnus les droits de toute personne humaine à la vie, à la nourriture, à un toit, au travail, à l’assistance sanitaire, à la protection de la famille et à la promotion du développement social, dans le respect de la dignité de l’homme et de la femme, créés à l’image de Dieu", avait duit le pape Benoît XVI.
Il avait souligné que l'Eglise ne demadne aucun privilège: "Soyez assurés que l’Église catholique continuera, dans le cadre et avec les moyens qui lui sont propres, à offrir sa collaboration pour la sauvegarde de la dignité de tout homme et le service du bien commun. Elle ne demande aucun privilège pour elle-même, mais uniquement les conditions légitimes de liberté et d’action à sa mission. Dans le concert des nations, elle souhaite toujours favoriser l’entente entre les peuples et la coopération fondées sur une attitude de loyauté, de discrétion et de cordialité".
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