A la fête du saint patron des Maronites. « Dire saint Maron c'est dire Liban. Rendre hommage à saint Maron c'est reconnaître la grandeur et les possibilités également actuelles du Liban »
a déclaré le cardinal Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales, lors d'une messe célébrée à Rome à l'occasion de la fête de saint Maron, patron de l'Eglise maronite et du Liban.
« Où qu'ils soient, le jour de la saint Maron, les maronites s'arrêtent pour célébrer la divine liturgie et puiser leur force dans l'amour du Christ. Ils s'arrêtent pour réaffirmer que dans le glorieux nom de saint Maron se trouve un des plus hauts symboles de l'identité même du peuple libanais ».
Evoquant la crise que le Liban traverse actuellement, le cardinal Sandri a ajouté : « C'est dans la même joie mais dans la même inquiétude que nous nous retrouvons ici à prier pour le Liban pour qu'il vive à jamais dans la liberté et la paix, qu'il retrouve au plus vite son harmonie interne, sa souveraineté totale, et que les institutions de l'Etat retrouvent toutes leurs fonctions ».
Le préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales a ensuite rappelé les paroles adressées par le pape au corps diplomatique accrédité près le Saint-Siège, le 7 janvier dernier. Un discours dans lequel Benoît XVI invitait les responsables de la vie publique à mettre de côté « leurs intérêts personnels » pour « s'engager sur le chemin du dialogue et de la réconciliation ». « C'est seulement de cette manière que le pays pourra progresser dans la stabilité et redevenir un exemple de coexistence entre les communautés, a-t-il souligné. C'est la seule perspective pour qu'il progresse et soit à nouveau un exemple de coexistence ».
Après la messe, au siège du patriarcat maronite à Rome, le cardinal Sandri a fait parvenir, à travers ZENIT, son salut au cardinal Nasrallah Pierre Sfeir, patriarche d'Antioche des Maronites, et au peuple libanais.
« Grâce aux Maronites, a-t-il dit, le Liban a contribué à la mise en place d'un dialogue très cordial et fructueux avec les Arabes de tous les autres pays, avec les musulmans et les autres Eglises ».
Le cardinal Sandri a ensuite demandé de prier pour que le Liban « trouve les voies de la réconciliation et puisse remettre à nouveau en place ses institutions afin de contribuer au bien du pays ».
« Avec le pape, a-t-il ensuite conclu, nous prions pour le Liban, nous demandons au Seigneur par l'intercession de saint Maron, la paix et la prospérité pour tous ses habitants ».Tony Assaf ROME, Jeudi 14 février 2008 (ZENIT.org)