En juillet dernier, Benoît XVI a reconnu comme miraculeuse la guérison de William Glisson, de Springfield (Etats-Unis), né en 1981, et victime d'une chute en 2002. Sa mère s'était alors procuré une relique de don Guanella et l'avait attachée au poignet de son fils, dont l'état était désespéré. Il a été guéri complètement le 9 avril 2002.
Le bienheureux Louis Guanella est connu pour son œuvre d'assistance aux personnes âgées et aux personnes handicapées mentalement ou physiquement : les « maisons de la Divine Providence ».
Il était né dans une famille de treize enfants, à Côme, dans le nord de l'Italie. Il fit ses études au séminaire diocésain et fut ordonné prêtre en 1866. Il se montra remarquable par son effort de communion permanente avec Dieu, mais aussi par son dévouement envers les pauvres et les personnes handicapées. Pour l'instruction des fidèles, il publia un livret redressant les erreurs doctrinales et morales de l'époque. Il n'en fallait pas plus pour le rendre « suspect » auprès des autorités politiques, dans le bouillonnement du « Risorgimento ». Il subit brimades et injustices.
Pourtant, il voulait faire davantage pour la jeunesse déshéritée, et il rejoignit les salésiens de Don Bosco, à Turin, émettant ses vœux temporaires. Or son évêque ne voulait pas le perdre. En 1878, il dut revenir à Côme. C'est en 1881 que sa fondation prit un tour décisif avec l'institution de deux communautés religieuses qui allaient la diffuser et la poursuivre: les « Filles de sainte Marie de la Divine Providence » et les « Serviteurs de la charité ».
A Rome, il fonda aussi l'archiconfrérie de Saint-Joseph pour l'assistance des agonisants par la prière. Le pape Pie X en fut le premier membre. Elle allait rassembler plus de 10 millions de membres dans les années soixante.
Anita S. Bourdin
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