Le pape a mentionné les drames qui ont frappé différents pays en 2011: « On ne peut oublier les graves calamités naturelles qui, au cours de 2011, ont touché diverses régions du Sud-Est asiatique et les désastres écologiques comme celui de la centrale nucléaire de Fukushima au Japon ».
Pour le pape, ce qui est en jeu, c’est « le développement intégral » de l’être humain, c’est pourquoi la protection de l’environnement, doit accompagner la lutte contre la pauvreté : « La sauvegarde de l’environnement, la synergie entre la lutte contre la pauvreté et celle contre les changements climatiques constituent des domaines importants pour la promotion du développement humain intégral ».
Benoît XVI recommande une soigneuse préparation de la prochaine conférence de l’ONU sur cette question : « Je souhaite que (…) la Communauté internationale se prépare à la Conférence de l’ONU sur le développement durable (« Rio + 20 ») comme une authentique « famille des nations » et, donc, avec un grand sens de la solidarité et de la responsabilité envers les générations présentes et celles du futur.
Dans son introduction, le pape avait souligné la racine de ces désordres dans le monde: "Vraiment le monde est obscur, là où l’homme ne reconnaît plus son lien avec le Créateur et, ainsi, met également en danger ses relations avec les autres créatures et avec la création elle-même"
Le Saint-Siège entretient des relations diplomatiques avec 178 pays, et avec une quarantaine d’organisations internationales.
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