indique l'agence vaticane Fides.
Selon le rapport transmis à l'agence Fides, la violence, perpétrée par des groupes extrémistes hindous, a concerné 18 Etats de la Fédération indienne et s'est vérifiée en particulier dans les Etats du Karnataka, de l'Andra Pradesh (Inde méridionale), du Madhya Pradesh et du Chattisgarh (Inde centrale). Au cours des années précédentes, les épisodes les plus graves avaient été enregistrés dans l'Etat de l'Orissa.
L'attention dédiée à ce dernier par les médias internationaux et par suite par les autorités locales, a permis que la violence cesse pratiquement totalement au sein de cet Etat. Dans d'autres régions, en revanche, les groupes extrémistes hindous – qui sont les principaux partisans des agressions – ont continué à agir sans être dérangés, dans l'indifférence générale ou dans l'impunité notamment parce que souvent les autorités civiles au pouvoir appartiennent au parti nationaliste hindou BJP (Baratiya Janata Party), qui légitime et protège les groupes extrémistes.
Selon le document envoyé à Fides, les attaques comprennent la violence contre les personnes, les lieux, les institutions et des communautés entières réunies pour la liturgie. Est en particulier dénoncée, spécialement dans l'Etat du Karnataka, la violence , y compris de nature sexuelle, sur les femmes chrétiennes ayant pour but leur intimidation ou leur conversion forcée à l'hindouisme.
Le rapport affirme que l'impunité des coupables est la principale raison pour laquelle les agressions se poursuivent. Le document signale également l'utilisation de la propagande antichrétienne de la part de nombreux moyens de communication de masse, propagande qui sert à alimenter la haine religieuse et à instiguer à la violence.
Les communautés chrétiennes indiennes réitèrent l'appel aux autorités de gouvernement et de police en faveur d'une plus forte protection, de la liberté religieuse et de la défense des droits inaliénables de tous les citoyens indiens, quelque soit la foi qu'ils professent.
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