Benoît XVI encourage l'Equateur dans sa « lutte pour la justice » et pour plus de « solidarité ». Benoît XVI a reçu ce vendredi au Vatican le nouvel ambassadeur de l'Equateur près le Saint-Siège, M. Luis Dosieto Latorre Tapia, qui lui a présenté ses lettres de créance.
Le pape réaffirme « le devoir de lutter pour la justice, et il salue les objectifs des évêques qui, tout en refusant d'entrer dans le « débat politique », proposent « des solutions concrètes ».
Le rôle de l'Eglise, a expliqué le pape, est « d'éclairer la conscience des fidèles par l'Evangile et par l'enseignement social » catholique afin qu'ils « prennent leurs responsabilités en vue de bâtir une société plus juste ».
Le pape s'est félicité des progrès en Equateur de la « concorde sociale » grâce au « ciment démocratique qui renforce l'état de droit et relance la solidarité sociale ».
Le pape encourage les dirigeants du pays à favoriser le « bien public » et non « les intérêts particuliers », de façon à ce que « la morale soit la référence pour tout citoyen », que « la richesse soit redistribuée équitablement », et que « les sacrifices ne reposent pas sur les plus faibles ».
Le pape évoque le « riche patrimoine » chrétien qui représente pour le pays une « source d'énergie et d'inspiration » pour favoriser le « progrès social ».
Rappelant les principes fondamentaux de la « défense de la vie, de sa conception à sa fin naturelle », et de la « liberté de religion et de pensée », Benoît XVI encourage l'adoption de lois qui garantissent « une justice sociale qui doit s'affirmer en s'appuyant, juridiquement et économiquement, sur la cellule fondamentale qu'est la famille et sur le mariage ».
Il encourage « les programmes destinés à éradiquer le chômage, la violence, l'impunité, l'analphabétisme et la corruption ».
Le pape a également souligné la grande contribution de l'Eglise dans le domaine de l'éducation en demandant pour les parents que soit garantie leur liberté de choix de l'éducation de leurs enfants « selon des critères étiques et spirituels », et le « respect de la spécificité et de l'autonomie des institutions catholiques ».