C'est ce que souligne l'agence Fides en affirmant que le prêtre, 45 ans, faisait partie de la province polonaise de l'Ordre des Frères Mineurs conventuels. Cela faisait 5 ans qu'il travaillait dans cette paroisse située dans la province de Tsáchila, au nord de l'Equateur, à quelque 300 kilomètres de la capitale Quito.
Selon des informations recueillies par Fides, le prêtre devait célébrer la messe à 19h, mais il ne s'est pas présenté. C'est en allant le chercher chez lui que les paroissiens l'ont trouvé mort.
Le père Juan Luna, responsable des Franciscains en Equateur, a affirmé dans une déclaration que le prêtre présentait des balafres dans le cou et sur d'autres parties du corps, ce qui fait penser qu'il s'est battu avec l'assassin ou les assassins.
L'assassin l'a tué en le frappant avec un grand crucifix et lui a ensuite volé son téléphone portable et son ordinateur.
Selon la police, le prêtre avait déjà été agressé il y a un an. Il avait alors vu ses agresseurs de face, qui l'avaient menacé de le tuer s'il les dénonçait.
Né en 1965 à Polczyn Zdrój, le père Miroslaw appartenait à la province Saint Maximilien Kolbe de la ville polonaise de Gdansk et avait été ordonné prêtre en 1993 à Koszalin.
Après son ordination, il avait travaillé pendant deux ans dans le couvent Saint Maximilien à Gdynia, avant de partir en 1995 pour l'Equateur.
Depuis peu, il était gardien du couvent Saint Antoine de Padoue à Santo Domingo de Los Colorados.
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