A cette occasion, 15.000 posters et 50.000 papiers entre prospectus, manuels liturgiques et copies d'un communiqué des évêques, ont été distribués dans les divers diocèses du pays, pour rappeler que « la vie de chaque être humain est sacrée » et qu'elle est un bien à « découvrir » à toutes les étapes de l'existence humaine.
Dans leur communiqué de présentation, les évêques de la sous-commission épiscopale « Famille et Vie », déplorent la tendance actuelle à ne plus savoir « apprécier » la beauté et la grandeur de ce bien, en particulier lors de graves maladies, handicaps physiques ou psychiques, situations de pauvreté, de solitude ou de faiblesse, dans le courant de la vie même ou lorsque celle-ci arrive son terme.
« Quand la société ne sait pas donner un sens à la douleur ou à la fragilité humaine et abandonne les personnes à la solitude, nous, membres de l'Eglise, nous sentons appelés à répondre avec l'amour du Christ et à faire naître l'espérance chez les personnes qui, se sentant alors aimées et accompagnées dans leur souffrance ou solitude, peuvent surmonter douleurs et tromperies, et trouver une raison de vivre », soulignent les évêques.
Le thème de la campagne espagnole fait l'objet cette année d'une vidéo accessible sur You Tube et autres réseaux sociaux, montrant, au fil de quatre histoires, pour un total de deux minutes et demie, qu' « il y a toujours une raison pour vivre ».
On y voit une personne âgée dans un hôpital à côté de son fils ; un enfant malade qui reçoit sa famille et ses amis ; deux personnes handicapées échangeant des gestes d'affection ; et une grand-mère lisant une histoire à ses petits-enfants.
Cette vidéo, et le reste du matériel pour la Journée pour la vie, figurent en bonne place dans un micro site utilisé comme point de rencontre, www.siemprehayunarazonparavivir.com, où les internautes sont invités à déposer leur propre raison et à la faire partager aux autres .
Ce site est en lien avec la page web de la conférence épiscopale espagnole qui précise qu'il s'agit d'une campagne qui « a un fort accent sur la maladie, mais qui ne pense à personne en particulier ni à des propositions d'aucune sorte ».