Le cardinal a rappelé que les sanctuaires mariaux « ne sont pas que des vestiges du passé. Ils ont beaucoup de vie. Les personnes y accourent car elles les sentent comme une réalité spirituelle qui leur est propre, comme cela fut le cas aux temps de leurs aïeux ».
Dans les sanctuaires mariaux, a-t-il expliqué, « la Vierge Marie est attentive aux demandes des pèlerins, les accueille et intercède efficacement pour eux ».
« Ces lieux, comme présence de l'Eglise, contribuent à l'évangélisation », a-t-il indiqué, rappelant que « même des non croyants ou des personnes qui ne fréquentent pas l'Eglise viennent les visiter ».
C'est pourquoi, a-t-il dit, « il faut intensifier, dans ces sanctuaires, tout ce qui peut aider à être plus conscients de la motivation religieuse et évangélique des visites ».
« Marie se situe entre son Fils et les personnes qui souffrent de privations, d'indigences et de peines. Elle se place au milieu, autrement dit elle joue un rôle de médiatrice ».
« Comme dans les Noces de Cana, Marie dit, d'une manière ou de l'autre, à tous les pèlerins et visiteurs : ‘Faites ce qu'il vous dira' », a-t-il commenté.
« Marie nous conduit à Jésus et nous rapproche de Lui. C'est pourquoi, il faut redécouvrir le sens humain et chrétien des sanctuaires mariaux de notre terre pour pouvoir les visiter, en y cherchant un moment de silence, de réflexion, de prière, tout ce que l'homme, aujourd'hui, a du mal à trouver dans le rythme effréné de la vie qu'il mène ».
Dans ce contexte, la naissance de Marie, que l'Eglise fête le 8 septembre, « se situe au début de la présence plus pleine de Dieu sur le chemin humain ».
« La naissance de Marie nous annonce déjà la naissance du Sauveur, la joie de Noël. La naissance de la Mère annonce déjà, comme l'aurore annonce le jour, la naissance du Fils ».
« Le cœur et le regard aimant de Marie, le cœur et le regard aimant qui ont accueilli le Fils de Dieu en ce bas monde, s'adresse aussi à nous », a souligné le cardinal Sistach.
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