Ces rencontres, promues par le Conseil pontifical de la Culture ont déjà eu lieu à Bologne, Paris, Bucarest, Rome et Tirana.
L’étape sicilienne, présentée, mardi 20 mars, au Vatican, sera à l’enseigne de la culture de la légalité et des sociétés multiconfessionnelles.
Elle va rassembler philosophes, religieux, historiens, juristes, dont le procureur national antimafia Pietro Grasso et un groupe des jeunes militants contre le racket baptisé « Addiopizzo » (« Adieu racket »).
En Sicile, la culture du dialogue et du droit, se heurte en effet à « l’inculture » de la criminalité organisée : Palerme apparaît à la fois un berceau de la mafia et celui de la lutte contre la mafia.
Pour le cardinal Gianfranco Ravasi, président du Conseil pontifical de la culture, ce « Parvis » palermitain constitue aussi pour l’Église une occasion de « relancer son engagement contre l’illégalité et contre toute dégénérescence du droit ».
En outre, étant donné la situation de la Sicile en méditerranée, Palerme peut favoriser le dialogue avec les sociétés arabes.
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