Les évêques des États-Unis rappellent au gouvernement que réduire la dette est une question morale, et que le jugement final ne sera pas basé sur le succès de tel ou tel parti mais sur la manière dont seront traités les pauvres.
« Ce n’est pas le moment d’affaiblir le réseau de sécurité nationale ou d’effectuer des coupes disproportionnées », déclarent-ils.
Les évêques mettent également en garde contre l’idée de toucher aux programmes d’aide internationale, « un outil essentiel pour promouvoir la vie et la dignité humaine, pour favoriser la solidarité avec les nations les plus pauvres et améliorer la sécurité mondiale ». Ils attirent également l'attention sur d'éventuelles coupes dans le financement de l’admission des réfugiés et des programmes d'assistance aux réfugiés à l’étranger.
Pour Mgr Hubbard et Mgr Blaire, la crise demande « un sacrifice que tout le monde doit partager ». Ils suggèrent par exemple une élimination des « dépenses superflues, militaires et autres », et « une gestion correcte des coûts à long terme des assurances maladies et des programmes de retraite ».