Le 24 juin dernier en effet, de nouveaux dossiers concernant l'admissibilité de certaines recherches sur l'embryon humain à un financement fédéral ont été déposés à la cour de justice du district de Columbia aux Etats-Unis. Deux chercheurs y soutiennent que les directives de 2009 du National Institute of Health (NIH) qui lèvent les restrictions sur le financement public de la recherche sur les cellules souches embryonnaires humaines, violent la loi interdisant l'usage de fonds fédéraux pour des recherches détruisant des embryons humains.
En août 2010, le juge de la cour du district de Columbia, Royce Lamberth, avait rendu un jugement préliminaire en faveur des plaignants, ce qui avait brièvement interrompu le financement public de la recherche sur les cellules souches embryonnaires humaines. Une cour d'appel fédérale avait finalement autorisé ce financement le 29 avril 2011 (Cf. Synthèses de presse d'août 2010, du 29/09/11 et du 02/05/11).
Les chercheurs ont alors demandé la possibilité de répondre à la décision de la cour d'appel. Le juge Lamberth a décidé que les deux parties remettrait un seul rapport bref, de 10 pages, pour le 24 juin 2011. Dans leur rapport, les plaignants expliquent qu'en augmentant la demande pour de nouvelles lignées de cellules embryonnaires humaines, le financement fédéral de la recherche sur ces cellules encourage inévitablement le don d'ovocytes et la destruction d'embryons humains.
Si le juge Lamberth ne demande pas à auditionner les deux parties, sa décision finale pourrait arriver rapidement. S'il souhaite entendre leurs arguments, son jugement pourrait intervenir au mois d'août 2011 selon Hank Greeley, professeur de droit à Stanford.
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