Le pape a en effet reçu en audience vendredi 9 mas au Vatican un nouveau groupe d’évêques des Etats Unis en visite ad limina. Il a consacré son message à la famille et au mariage chrétien.

Il demande aux évêques de favoriser une « pastorale claire » et des « normes liturgiques » pour une « digne célébration du mariage » sacramentel.

Il s’agit, explique le pape, d’apporter un « témoignage sans ambiguïté sur les exigences objectives de la morale chrétienne ».

Il discerne des « carences dans la catéchèse » des années passées et dans la « communication » de la doctrine catholique sur le sacrement du mariage et la vertu de chasteté.

Et de rappeler que mariage, en tant que sacrement est « indissoluble » et que les « différences sexuelles » dans la définition du mariage ne peuvent être considérées comme « sans importance ».

Il invite à faire connaître toute la « richesse de la vision chrétienne de la sexualité humaine et de la chasteté » et de la « communion spécifique des personnes, essentiellement enracinée dans la complémentarité des sexes et orienté vers la procréation ».

L’Eglise dispose de trois instruments fondamentaux pour cette catéchèse : le Concile Vatican II, le Catéchisme de l’Eglise catholique et le Compendium de l’enseignement social de l’Eglise, rappelle le pape qui affirme : « On a besoin que de tels enseignements soient replacés à leur juste place dans la prière et les indications catéchétiques ».

Ce que le pape appelle la « crise du mariage et de la famille » se manifeste notamment par la « pratique croissante de la cohabitation » de la part de couples qui souvent « ne sont pas conscients du fait qu’il s’agit d’une situation de péché grave » et qui « nuit à la stabilité de la société ».

Or la société elle-même ne protège pas assez la famille, ajoute-t-il, alors que des « courants culturels cherchent à altérer la définition légale du mariage ».

Enfin, Benoît XVI salue l’engagement des évêques des Etats Unis dans leurs diocèses, des paroisses, des écoles, des organisations caritatives catholiques, grâce auxquelles des chrétiens soutiennent des personnes en situation matrimoniale difficile, en particulier les couples divorcés ou séparés, les parents seuls, les jeunes mères, les mères tentées par l’avortement et les mineurs souffrant de l’éclatement de leurs familles.

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Le pape a en effet reçu en audience vendredi 9 mas au Vatican un nouveau groupe d’évêques des Etats Unis en visite ad limina. Il a consacré son message à la famille et au mariage chrétien.

Il demande aux évêques de favoriser une « pastorale claire » et des « normes liturgiques » pour une « digne célébration du mariage » sacramentel.

Il s’agit, explique le pape, d’apporter un « témoignage sans ambiguïté sur les exigences objectives de la morale chrétienne ».

Il discerne des « carences dans la catéchèse » des années passées et dans la « communication » de la doctrine catholique sur le sacrement du mariage et la vertu de chasteté.

Et de rappeler que mariage, en tant que sacrement est « indissoluble » et que les « différences sexuelles » dans la définition du mariage ne peuvent être considérées comme « sans importance ».

Il invite à faire connaître toute la « richesse de la vision chrétienne de la sexualité humaine et de la chasteté » et de la « communion spécifique des personnes, essentiellement enracinée dans la complémentarité des sexes et orienté vers la procréation ».

L’Eglise dispose de trois instruments fondamentaux pour cette catéchèse : le Concile Vatican II, le Catéchisme de l’Eglise catholique et le Compendium de l’enseignement social de l’Eglise, rappelle le pape qui affirme : « On a besoin que de tels enseignements soient replacés à leur juste place dans la prière et les indications catéchétiques ».

Ce que le pape appelle la « crise du mariage et de la famille » se manifeste notamment par la « pratique croissante de la cohabitation » de la part de couples qui souvent « ne sont pas conscients du fait qu’il s’agit d’une situation de péché grave » et qui « nuit à la stabilité de la société ».

Or la société elle-même ne protège pas assez la famille, ajoute-t-il, alors que des « courants culturels cherchent à altérer la définition légale du mariage ».

Enfin, Benoît XVI salue l’engagement des évêques des Etats Unis dans leurs diocèses, des paroisses, des écoles, des organisations caritatives catholiques, grâce auxquelles des chrétiens soutiennent des personnes en situation matrimoniale difficile, en particulier les couples divorcés ou séparés, les parents seuls, les jeunes mères, les mères tentées par l’avortement et les mineurs souffrant de l’éclatement de leurs familles.

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