Conseillère générale du FBI, Valérie E. Caproni a déclaré au quotidien Washington Times que l’espionnage de journalistes du Washington Post et du New York Times relevait de “problèmes de communication” au sein de l’agence fédérale.
Au moment des faits, les reporters concernés étaient en mission en Indonésie où ils enquêtaient sur des affaires de terrorisme islamiste en Asie du Sud-Est.
“Mme Caproni a déclaré que l’agent qui suivait ce dossier avait adressé un courriel à un confrère de l’Unité d’analyse des communications (CAU), lui suggérant de demander l’aval du ministère de la Justice et le déclenchement de poursuites par un grand jury pour obtenir les enregistrements des reporters”, a rapporté le Washington Times. “Il est clair que le FBI veut minimiser cette affaire en la faisant passer, non pas pour un abus, mais pour une erreur”, a déclaré Mike German, de l’Union des libertés civiles américaines (ACLU). Un avis partagé par Reporters sans frontières.
RSF 28.08.2008