estiment les évêques et institutions caritatives d'Europe.
Les évêques et les responsables des activités caritatives des Conférences épiscopales d’Europe se sont réunis à Trieste (Italie) du 4 au 6 novembre (cf. Zenit du 30 octobre 2013).
La rencontre, promue par le Conseil pontifical ‘Cor Unum’ et par la Commission CCEE Caritas in Veritate, a permis de réfléchir « sur le lien profond entre la foi et la charité dans la perspective proprement théologique, ecclésiologie et pastorale », précise un communiqué.
Les participants ont travaillé sur « le rapport entre foi, charité et évangélisation » et « le rôle des évêques et des fidèles, en tant qu'acteurs principaux d’une pastorale de la charité qui va au-delà de la réponse à un besoin immédiat et offre, avant tout, une communauté accueillante qui témoigne la foi en Jésus-Christ, qui est né pauvre pour les pauvres ».
S'inspirant du Motu proprio de Benoît XVI, Intimae Eccleasiae Natura (2012), les participants ont souligné « qu’être une communauté caritative signifie, avant tout, offrir un accueil communautaire, c'est-à-dire non seulement donner la réponse à un besoin immédiat, mais plutôt offrir une réalité qui permette le développement de la personne dans sa totalité ».
« En effet, ce que la communauté offre, ce n’est pas seulement une réponse à un besoin matériel, mais c'est surtout une proximité qui brise l'isolement et éloigne de la solitude, et c'est surtout ce « plus » propre de la communauté des croyants : sa foi en Dieu. »
Pour les évêques, « c’est la communauté chrétienne dans son ensemble qui est la véritable protagoniste des interventions caritatives de l'Eglise » : « bien que la charité soit une partie fondamentale de la foi personnelle, elle a besoin de la communauté pour ne pas perdre son caractère ecclésial ».
En outre, « il n'est pas possible de penser la charité comme une activité de l'Eglise confiée à une structure spécifique. Les paroisses locales témoignent, en effet, d’une grande diversité et de beaucoup de modèles qui répondent aux exigences de la réalité dans laquelle elles se trouvent. »
Les autorités civiles de la ville portuaire ont voulu montrer leur appréciation pour le travail mené par l'Eglise à l'égard des nécessiteux et des personnes les plus démunies de la communauté locale. C’est pourquoi le préfet de Trieste, Mme Francesca A. Garufi, le maire de la ville M. Roberto Cosolini, et la présidente de l'autorité portuaire Mme Marina Monassi étaient présents.
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