et à la Commission européenne, dont la mise en place vient d'être approuvée par le Parlement européen.
Cette décision du Parlement, dont le lancement est prévu pour juin prochain, concerne des milliers d'organisations qui sont en lien avec les institutions de l'Union européenne (UE).
La COMECE souligne dans un communiqué qu'elle voit ce registre comme « un instrument qui rendra les processus législatifs et décisionnels au niveau de l'UE plus transparents ».
« Pour l'Église catholique, la transparence est un élément important d'une société démocratique et il est essentiel que cet aspect soit pris en compte de manière adéquate par les institutions de l'Union européenne », peut-on lire dans le communiqué.
La COMECE apprécie qu'on assure, dans ce registre, « la nécessaire séparation et distinction entre lobbyistes et représentants d'intérêts, d'une part, et tous les organismes ne faisant pas partie de ce secteur, d'autre part ». Au rang de ces derniers figurent les représentations des Églises et des communautés religieuses auxquelles a été consacrée une section spécifique (V) reconnaissant leur identité, leur rôle et leur statut.
Les réflexions et contributions de la COMECE au processus politique de l'UE sont inspirées par l'Évangile, et orientées vers la promotion de la dignité de chaque être humain et du bien commun. Elle défend « des valeurs éthiques » et son travail « n'est en aucun cas motivé par des intérêts commerciaux ou privés ».
Isabelle Cousturié
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