de l'Union sur la promotion et la protection de la liberté de religion ou de conviction».
Elle estime dans un communiqué que ce nouvel instrument « constitue une véritable « boîte à outils » opérationnelle mise à la disposition des agents du Service d’Action extérieure de l’UE (SEAE), des Délégations et représentations de l’UE ainsi que des ambassades dans leurs relations avec des pays tiers. Cet instrument est conçu pour protéger toute personne croyante et toute communauté religieuse ».
La Comece se félicite de cette avancée car « il devenait urgent d’agir et d’établir des mécanismes plus efficaces car les violations de la liberté de religion par certains gouvernements et acteurs non étatiques sont en hausse dans plusieurs pays du monde ».
La COMECE appelle cependant à préciser certaines questions spécifiques en s’inspirant des recommandations formulées par le Parlement européen le 13 juin dernier, notamment sur les aspects suivants :
– le renforcement de la dimension collective de la liberté de religion : Les institutions européennes devraient garantir une interprétation de ce droit fondamental qui ne soit pas seulement réduite à une dimension individuelle, mais qui comprenne également pleinement sa dimension sociale et institutionnelle ;
– la reconnaissance pleine et entière du droit des parents à éduquer leurs enfants selon leur propre conviction, conformément au droit international ;
– une approche plus équilibrée du principe de non-discrimination, avec une attention particulière à l’impact que l’application de ce principe pourrait avoir sur la liberté religieuse.
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