Benoît XVI propose aux jeunes l'exemple de sainte Agnès, une sainte très aimée à Rome, et l'une des saintes préférées de sainte Thérèse de Lisieux.
Benoît XVI a évoqué l'extrême jeunesse de la petite Romaine en disant : « Nous célébrons aujourd'hui la mémoire liturgique de sainte Agnès, vierge et martyre. En dépit de son très jeune âge, elle a affronté courageusement la mort pour l'amour du Seigneur : elle avait en elle les mêmes sentiments du Christ Jésus, l'Agneau immolé et vainqueur ».
« Chers jeunes, chers malades, et chers jeunes mariés, a ajouté le pape, par l'intercession de sainte Agnès, puissiez-vous vous aussi vivre votre vocation et les situations concrètes dans lesquelles vous vous trouvez, comme d'authentiques chemins de sainteté ».
Adolescente et vierge romaine, Agnès a été martyrisée au temps de la persécution de l'empereur Dèce, au IIIe siècle : une persécution si violente que de nombreux baptisés reniaient leur foi devant la menace de mort.
Le martyre de sainte Agnès a été rapporté par saint Damase, par saint Ambroise et par Prudence. Elle périt à l'aube du IVe s., en 303 à l'âge de treize ans. Jacques de Voragine rapporte son histoire, dans sa « Légende dorée ».
La jeune martyre est souvent représentée par un agneau ou accompagnée d'un agneau blanc, en main la palme du martyre. Elle est une des saintes protectrices des jeunes et on l'invoque pour obtenir la vertu de chasteté.
A Rome, Agnès est spécialement honorée, en la basilique Sainte-Agnès-hors-les-Murs, qui abrite sa tombe, et a été construite au-dessus des catacombes du même nom.
A côté de l'église médiévale – une des « sept églises » du pèlerinage de saint Philippe Néri -, on peut encore voir les ruines de l'imposante basilique construite par Constantin.
L'église romaine de Sainte-Agnès-in-Agone, place Navone, et spécialement dédiée par le diocèse de Rome aux rencontres de jeunes, a été reconstruite sous la direction de Borromini. Elle se dresse à l'emplacement de l'ancien cirque de Domitien, sous une voûte duquel le corps de la jeune martyre avait été exposée.
ROME, Mercredi 21 janvier 2009 (ZENIT.org)