dont il est le directeur.
« Son dynamisme transforme la réalité dans ses dimensions cosmique, humaine et historique. Un dynamisme d’amour dont l’origine remonte à la vie trinitaire de Dieu et arrive jusqu’à nous en passant par le cœur de Jésus », explique-t-il.
Et celui-ci est si fort, insiste-t-il, qu’il peut « surmonter les divisions », nous « attirer dans l’union de la vie de Dieu ». Il peut « ouvrir et libérer notre caractère individuel de son égocentrisme », ajoute-t-il.
L’Eucharistie, poursuit le père Lombardi est « la source éternelle qui alimente la présence sociale de l'Église, l’engagement responsable des chrétiens dans la construction d’une société solidaire, juste, fraternelle, en particulier à une époque de mondialisation comme la nôtre ».
« Il faut que, dans cette mondialisation croissante de l’humanité, l’amour véritable puisse être présent, afin que les hommes ne s’égarent pas dans la confusion, dans l’individualisme, dans les abus de tous contre tous », met en garde le porte-parole du Saint-Siège, rappelant les paroles prononcées par Benoît XVI en la solennité de la Fête-Dieu.
« C’est la raison pour laquelle il a longuement prié, en silence, publiquement, devant l’Hostie consacrée et exposée le long des rues de Rome », explique-t-il en citant les paroles du pape : « Nous avançons sans illusions ni utopies sur les routes du monde, portant en nous le Corps du Seigneur…entrevoyant cemondenouveau, où règnent la paix et la justice, qui est notre vraie patrie ».
« La communion eucharistique, conclut-il, est pour le bien de tous, pour le bien du monde, pour que tout trouve à la fin son sens et son salut ».
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