Une note de ce dicastère précise que la fête de Diwali est célébrée par tous les Hindous et qu’elle est connue sous le nom de « Deepavali », c’est-à-dire « mèche de lampe à huile ». Symboliquement fondée sur une antique mythologie, elle représente la victoire de la vérité sur le mensonge, de la lumière sur les ténèbres, de la vie sur la mort, du bien sur le mal. La célébration dure en fait trois jours, elle marque le début d’une nouvelle année et elle est caractérisée par la réconciliation familiale, spécialement entre frères et sœurs, et l’adoration de Dieu. Elle sera en général fêtée le 26 octobre 2011 : mercredi prochain.
A propos de la liberté religieuse, le message fait observer que « ce thème occupe actuellement le devant de la scène dans de nombreux endroits, attirant notre attention sur ces membres de la famille humaine confrontés aux préjugés, aux préjudices, à une propagande haineuse, à la discrimination et à la persécution sur la base de l’appartenance religieuse ».
Et c’est justement l’intolérance qui inspire le désir de liberté religieuse : « Dans de nombreux coins du monde, la liberté religieuse est la réponse aux conflits motivés par la religion. Au milieu de la violence que génère ces conflits, nombreux sont ceux qui aspirent à une coexistence pacifique et au développement humain intégral. »
Le cardinal Tauran et Mgr Celata rappellent que « la liberté religieuse compte parmi les droits humains fondamentaux inscrits dans la dignité de la personne humaine » et que « si elle vient à être compromise ou bien niée, tous les autres droits humains sont alors remis en cause », car « la liberté religieuse comporte nécessairement l’exclusion de toute coercition, qu’elle soit le fait d’individus, de groupes, de communautés ou d’institutions. »
C’est donc aussi une responsabilité des autorités : « Alors que l’exercice de ce droit comporte la liberté pour toute personne de professer, pratiquer et diffuser sa religion ou sa croyance, en public ou en privé, seul ou en communauté, il oblige aussi les autorités civiles, les individus et les groupes, à respecter la liberté des autres. Bien plus, ce droit comprend celui de changer sa propre religion. »
Cette liberté facilite, souligne le message, « la construction d’un ordre social juste et humain », et au contraire sa violation met en péril la paix dans le monde.
Le message en appelle à la responsabilité des Nations : « Cherchons alors à unir nos efforts vers une responsabilité partagée de la promotion de la liberté religieuse en demandant aux responsables des nations de ne jamais mépriser la dimension religieuse de la personne humaine. »
Le message s’achève sur l’évocation de la prochaien rencontre d’Assise pour la paix, dans une semaine, jeudi 27 octobre, « pour renouveler l’engagement pris il y a vingt-cinq ans, aux côtés du bienheureux Jean-Paul II, à faire des religions des ressources de paix et d’harmonie.
Anita S. Bourdin
ZENIT