samedi 7 septembre, pour la paix en Syrie, au Moyen Orient, dans le monde, dans les coeurs.
Il suggère une repas simple, avec les grands-parents, et un dialoigue sur le sens de l'appel du pape François.
Familles pour la paix
A toutes les familles,
Chers amis,
L’invitation du Pape François à une journée de prière et de jeûne pour la paix en Syrie et pour toutes les nations frappées par le drame de la guerre, mérite d’être accueillie avec beaucoup de sérieux, et requiert de la part de tous un réel engagement.
Les images qui ont fait le tour du monde, et les nouvelles tragiques qui nous parviennent, interpellent notre cœur, notre intelligence et notre foi. C’est pour cela que je vous invite à accueillir cette proposition du Pape à vivre, depuis chez vous, dans le jeûne et la prière.
Chers parents, n’ayez pas peur de proposer à vos enfants un repas simple et sobre, ça sera pour vous l’occasion de leur expliquer ce qui se passe à travers le monde, et pourquoi tous ces évènements tragiques ne peuvent pas nous laisser indifférents.
Alors que se succèdent quotidiennement des actes de violence, n’oubliez pas de transmettre l’espérance de la paix offerte par le Christ Ressuscité qui a réconcilié le monde, non pas par des gestes de violence et de vengeance, mais par le don de soi.
N’oubliez pas d’inviter les grands-parents et les personnes âgées à ce repas pauvre en nourriture mais riche en parole ; si l’un d’entre eux a fait l’expérience de la guerre, qu’il raconte ce que signifie vivre sous les bombes, dans l’incertitude du lendemain, et ce que ça voulait dire pour eux prier à ce moment là.
Et vous, jeunes gens, ne vous plaignez pas si vous ne trouvez pas sur la table une nourriture abondante samedi prochain, remerciez plutôt vos parents pour ce qu’ils vous proposent de faire ; mieux encore, exigez d’eux qu’ils vous expliquent les raisons pour lesquelles ça vaut la peine de vivre sur une terre trop souvent marquée par des guerres et la violence.
Ensemble, à table, priez ! Priez pour les familles de Syrie, pour les enfants qui meurent chaque jour en raison de la haine et de la famine, pour les gouvernants appelés à trouver le chemin de la paix et de la non violence.
La lecture d’un psaume ou d’une page de l’Evangile, une dizaine de chapelet, une prière spontanée exprimée à voix haute, un simple chant (…), que chaque famille choisisse la manière qu’elle connaît le mieux pour intercéder, et ainsi vivre pleinement ces heures,
entre le mystère du mal qui marque notre histoire, et le Dieu de la paix qui la purifie et la sauve.
Merci !
Mgr Vincenzo Paglia
Président
Cité du Vatican