Pour le docteur Xavier Mirabel, président de l'Alliance pour les Droits de la Vie : « Le débat que nous avons suivi aboutit à un résultat paradoxal : d'un côté, nous notons la prise de conscience du développement d'une forme d'« eugénisme compassionnel », la nécessité du maintien d'une protection de l'embryon et l'importance d'éviter un « droit à l'enfant ». Mais d'un autre côté, le texte cautionne de nouvelles dérives éthiques : un dépistage accru du handicap au cours de la grossesse, l'extension des dérogations en matière de recherche sur l'embryon, la banalisation des dons de gamètes ainsi que l'accès de l'assistance médicale à la procréation pour des couples non stables. En l'état, la nouvelle loi bioéthique s'éloigne davantage de l'éthique. »
Par ailleurs, l'Alliance pour les Droits de la Vie regrette « le refus de reconnaitre aux personnes nées de don de gamète le droit d'accéder à leurs origines biologiques ».
Enfin, l'Alliance pour les Droits de la Vie salue « les mesures encourageant les recherches sur les cellules souches du sang de cordon et placentaire, qui ne posent pas de problèmes éthiques ».
L'Alliance s'engagera fortement pour que, lors de l'examen du texte au Sénat, le projet soit « rééquilibré dans le sens des recherches éthiques », et soit « davantage protecteur des droits de l'enfant et de tout être humain contre l'instrumentalisation ».
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