Après avoir souligné l’importance des déclarations « Nostra Aetate » et l’accueil que l’initiative du Saint Siège a reçu de la part des communautés juives de par le monde, Gérard Israël, président de la CREC a souligné l’importance des « décrets » d’application de Nostra Aetate, tant sur le plan théologique que pédagogique et politique ainsi que la reconnaissance par le Saint Siège de l’Etat d’Israël et la déclaration de « repentance » de l’Eglise après la Shoah, indique le même site.
Rappelons que la déclaration Nostra Aetate (1965) – « A notre époque » – du concile Vatican II traite du rapport entre l’Église et les religions non chrétiennes.
Elle dit, à propos du judaïsme : « L’Eglise ne peut oublier qu’elle a reçu la révélation de l’Ancien Testament par ce peuple avec lequel Dieu, dans sa miséricorde indicible, a daigné conclure l’antique Alliance, et qu’elle se nourrit de la racine de l’olivier franc sur lequel ont été greffés les rameaux de l’olivier sauvage que sont les gentils. L’Église croit, en effet, que le Christ, notre paix, a réconcilié les juifs et les gentils par sa croix et en lui-même, des deux, a fait un seul » (n. 4).
zenit