« Une nouvelle fois, l'unanimité des députés socialistes a renversé la majorité présidentielle sur deux sujets majeurs de la loi de bioéthique », annonce le site.
Il déplore deux « feux verts » : « L'absence ou la défection de quelques députés a suffi pour entériner deux aggravations apportées par le Sénat lors du vote en première lecture : l'autorisation explicite de recherche sur l'embryon et la systématisation du diagnostic prénatal, par laquelle le médecin perdrait sa liberté de prescription ».
« En revanche, reconnaît l'ADV, les députés ont écarté le droit d'accès à l'assistance médicale à la procréation pour des personnes ne souffrant pas d'infertilité médicale. »
Pour l'Alliance pour les droits de la Vie cependant, « rien n'est joué, ni aujourd'hui, ni demain ».
Selon Tugdual Derville, délégué général de l'Alliance pour les Droits de la Vie, « c'est plus que jamais le moment de se mobiliser pour demander aux députés que la protection de l'embryon humain, si vulnérable, et celle de l'enfant soient prioritaire face aux intérêts catégoriels ».
« Tout va se jouer à l'Assemblée Nationale puis au Sénat avant l'été, mais d'ores et déjà, ces sujets s'annoncent clivants pour la campagne présidentielle », ajoute Tugdual Derville.
Plus de 18 000 personnes ont déjà signé en quelques jours la pétition «Procréation : sauvegardons les droits de l'enfant » lancée par l'Alliance pour les Droits de la Vie (voir www.adv.org). L'Alliance prendra demain, 12 mai 2011, une nouvelle initiative bioéthique en direction des Parlementaires.
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