en l'honneur de saint Joseph, samedi 19 mars, à 11h, en la basilique de Fourvière », annonce le communiqué.
« Y sont spécialement invités les pères de famille et les familles, les travailleurs et les chercheurs d'emploi », ajoute la même source qui demande de transmettre cette invitation aux Joseph(s) et Joséphine(s) – José, Giuseppe, Pepe, Pepito, Josip, Jos, Josiane, Josette, Jo – et « à tous ceux qui ont une bonne raison de se placer sous le patronage de saint Joseph. »
Au Vatican, la Saint-Joseph, le 19 mars, est un jour férié, étant donné que saint Joseph est le saint patron du pape Benoît XVI, comme la Saint-Charles était fériée, le 4 novembre, au temps du pape Karol Wojtyla.
Jean-Paul II a consacré à saint Joseph son exhortation apostolique « Redemptoris Custos », du 15 août 1989, sur « La figure et la mission de saint Joseph dans la vie du Christ et de l'Eglise ».
« Que saint Joseph devienne pour tous un maître singulier dans le service de la mission salvifique du Christ qui nous incombe à tous et à chacun dans l'Église: aux époux, aux parents, à ceux qui vivent du travail de leurs mains ou de tout autre travail, aux personnes appelées à vie contemplative comme à celles qui sont appelées à l'apostolat », souhaitait Jean-Paul II.
A propos de « Redemptoris Custos », Benoît XVI a évoqué son saint patron à différentes reprises, par exemple, à l'angélus du 18 décembre 2005 (cf. Zenit du 18 décembre 2005) : « Parmi les nombreux aspects que [Jean-Paul II] met en lumière, un accent particulier est placé sur le silence de saint Joseph. Son silence est un silence empreint de contemplation du mystère de Dieu, dans une attitude de disponibilité totale aux volontés divines. En d'autres termes, le silence de saint Joseph ne manifeste pas un vide intérieur, mais au contraire la plénitude de foi qu'il porte dans son coeur, et qui guide chacune de ses pensées et chacune de ses actions. Un silence grâce auquel Joseph, à l'unisson avec Marie, conserve la Parole de Dieu, connue à travers les Ecritures Saintes, en la confrontant en permanence avec les événements de la vie de Jésus ; un silence tissé de prière constante, prière de bénédiction du Seigneur, d'adoration de sa sainte volonté et de confiance sans réserve à sa providence ».
« Il n'est pas exagéré de penser que c'est précisément de son "père" Joseph que Jésus a appris – sur le plan humain – la solidité intérieure qui est le présupposé de la justice authentique, la "justice supérieure" qu'Il enseignera un jour à ses disciples (cf. Mt 5, 20) » a ajouté le pape avant de conclure : « Laissons-nous "contaminer" par le silence de saint Joseph ! Nous en avons tant besoin, dans un monde souvent trop bruyant, qui ne favorise pas le recueillement et l'écoute de la voix de Dieu. En ce temps de préparation à Noël, cultivons le recueillement intérieur, pour accueillir et conserver Jésus dans notre vie. »
Le pape a de nouveau évoqué saint Joseph lors de l'angélus du 19 mars 2006 (cf. Zenit du 19 mars 2006), mais aussi le 18 mars 2007.
Il a confié tous les prêtres à saint Joseph, en disant, lors de l'angélus du 19 décembre 2010 : « Je désire confier à saint Joseph, patron universel de l'Eglise, tous les pasteurs, les exhortant à offrir ‘aux fidèles chrétiens et au monde entier l'offrande humble et quotidienne des paroles et des gestes du Christ' », a affirmé le pape au cours de la prière de l'Angélus, ce dimanche place Saint-Pierre » (cf. Zenit du 19 décembre 2010).
Et c'est le jour de la Saint-Joseph qu'a été inauguré le site Internet du Saint-Siège en Chinois, le 19 mars 2009 (cf. Zenit du 16 mars 2009).
Anita S. Bourdin
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